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Dans cet épisode je reçois le docteur Idriss Aberkane que j’ai connu il y a quelques années en lisant le livre « Libérez votre cerveau » tiré à 350 000 exemplaires, et paru chez Robert Laffont.
Idriss Aberkane a plusieurs casquettes : conférencier, écrivain, éditorialiste, consultant pour des entreprises ou des gouvernements, chercheur, enseignant, Youtubeur…
Dans cet épisode, avec Idriss nous parlons :
- De son enfance en banlieue difficile où il était programmé pour ne pas réussir
- De ses études : Deug de science, puis 3 doctorats
- De la sortie de son best-seller « Libérez votre cerveau »
- De sa médiatisation : plateau tv, éditorialiste pour le Point ou le Huffigton Post
- De sa vision critique de l’enseignement en France qui pourrait faire largement mieux
- De biomimétisme
- D’intelligence artificiel
- Du cerveau vs la machine
- De jeux video
Nous terminons par des questions personnelles.
Plus en détail…
Idriss Aberkane est né en Vendée, dans une famille de professeur don le père est agrégé en Math.
Élève très curieux, après son bac, il se dirige vers un Deug en Science de la vie, puis passe le concours Normale Sup en candidat libre.
En 2008, il obtient un master en Sciences Cognitives.
De 2013 à 2016, il va passer 3 doctorats, Relation Internationales et diplomaties, Littérature générale et en science de Gestion
En 2016, il écrit « Libéré votre cerveau », qui sera un best-seller, vendu à plus de 350 000 exemplaires, qui compare la vie réelle et la vie notée.
Dans ce livre, il aborde différents sujets comme le bio mimétisme, l’éducation, et au début du podcast, on remarque qu’Idriss est assez citrique vis à vis du système éducatif français.
Il reproche au système le peu d’autonomie des professeurs qui doivent appliquer des programmes gérés par le ministère. Il compare l’école à un buffet à volonté, où l’on sert 1 million de repas par jour tous les mêmes.
En mathématiques, par exemple, les élèves français sont derniers en Europe, et avant derniers parmi tous les pays industrialisés.
Il faut revoir nos méthodes d’enseignements l’image des autres comme celles des pays nordiques ou la méthode de Singapour.
Idriss nous parle de vie notée et de vie réelle. La vie notée est en frein. Cette évaluation permanente, nous empêche de nous concentrer sur la tache en se focalisant plutôt sur le résultat : la note.
Dans une autre partie nous parlons du cerveau. Je lui pose la question « Pourquoi libérer le cerveau ? ». Est-il bridé ?
Je lui pose plusieurs questions :
- As-t-on du potentiel à la naissance ? On dit qu’il y a l’innée et l’acquis ?
- Qu’est-ce que le bio mimétisme ?
- Sommes-tous tous égaux ? As-t-on toutes les mêmes capacités ?
- Qu’est-ce qui fait qu’on est plus intelligent qu’un autre, plus réactif ou vif ? Est-ce une question de volonté ?
- Est-ce que certains ont des dons ? Ou seul le travail permet d’acquérir un talent ?
- Pourrait-on un jour absorber une capsule de connaissance ? pour télécharger de l’anglais, un sport ou un langage informatique, par exemple ?
- Peut-on hacker le cerveau ? le tromper ?
Dans une troisième partie, nous parlons intelligence artificielle, machine learning.
Est-ce qu’un jour l’ordinateur pourra rattraper le cerveau humain ?
Idriss nous explique que depuis 2005, l’homme n’est plus capable de battre l’ordinateur aux échecs par exemple. Mais la conversation à 100% façon Jarvis ou Hall de 2001 n’est pas pour demain.
D’après le test de Turing, en 2029, la machine sera capable de tenir une conversation à 100%.
D’après le test de Turing, en 2029, la machine sera capable de tenir une conversation à 100%.
Idriss Aberkane nous donne son avis. Il nous explique que la machine sera plutôt un super majordome qui permettra d’obéir aux ordres, comme des super Siri ou Alexa.
Idriss est fan de jeux video. Nous parlons des pro gamers qui sont capables de faire 400 gestes par minute. Il explique que même si certains sont en échec scolaire et rejetés par notre système éducatif, ils ont développé un niveau de compétences en algorithmique, informatique et optimisation digne d’un élève de master. Alors qu’à l’époque les échecs étaient synonyme d’intelligence en matière de jeu, aujourd’hui les jeux de plateformes ou de stratégies sont bien plus complexes.
Nous terminons par des questions personnelles, et nous apprenons qu’Idriss Aberkane a résolu la Conjecture de Collatz, et que ses mentors sont Gunther Pauli ou Sir Francis Richard Burton.
Idriss Aberkane est brillant, c’était un plaisir et un honneur de discuter avec lui près de 2 heures.
J’espère que vous allez apprécier cet épisode autant que moi.
Bonne écoute !
Notes de l’épisode :
- Nous citons :
- Episode 46 avec Alexandre Pachulski disponible ici
- Episode 38 avec Claudi Haigneré – Astronaute disponible ici
Livre « Libérez votre cerveau » paru chez Robert Laffont
L’âge de la connaissance disponible en Pocket
Retranscription audio (pour les manlentendants)
Attention, cette retranscription a été faite avec un logiciel, en automatique. Il y a énormément de fautes. Nous sommes en train de le corriger. Veuillez nous excuser, nous allons faire au plus vite.
Salut Idriss, salut, nous sommes à distance, tu es en Italie. J
Je suis super contente de recevoir dans mon podcast, alors que je t’ai connu parce que j’avais lu ton livre il y a déjà quelques années » libéré de votre cerveau » chez Robert Laffont, je pensais qu’il était tiré et vendu à 150.000 exemplaires.
Mais tu viens de me dire en off, qu’il a été tiré à 350 000 quand même !
Je l’ai trouvé passionnant et pour l’interview, je l’ai relu une deuxième fois. Idriss, tu a plusieurs casquettes, nous allons largement y revenir. Sauf erreur, tu es conférencier, écrivain, consultant, youtubeur.
Tout à fait. Je pense que j’ai un peu fait le tour.
Je suis même pas youtubeur concrètement. Mais j’ai une chaine YouTube. Mais effectivement, je suis consultant international. Je conseille des entreprises comme clients des gouvernements et je suis essayiste.
Nous allons largement y revenir. Parler de ton parcours et le fait que tu aies fait 3 doctorats et donc finalement comprendre la Combinaison qui a amené là où tu es, et savoir si tu es un génie. Parle moi de toi, Idriss !
J’ai grandi en banlieue. Donc, si tu veux un peu toute ma vie, on me dit que je pouvais pas. C’est la base toute ma vie, le système, les organisations, les institutions m’ont dit que je ne pouvais pas. Bah voilà, moi, j’ai voulu leur prouver que je pouvais. Donc quand on me dit je peux pas, c’est plus fort que moi. Je démontre que je peux.
Quand on me dit voilà, je ne peux pas faire trois doctorats, tu ne peux pas avoir un doctorat à l’Ecole polytechnique, tu ne peux pas, tu ne peux pas… Évidemment, c’est souvent là que je m’asticotte de ceux qui disent que ce n’est pas possible.
Alors on va y revenir. Et j’ai une question qui va me venir également tout à l’heure, c’est comment tu compresses le temps? Parce qu’avoir trois doctorats, on va le voir tout à l’heure. C’est quand même je pense que tu a un moment. Tu dois parler de Retour vers le futur. Maîtrisez la compression du temps parce que trois doctorats en quatre ans, c’est ça ?
En 6 ans j’ai commencé. La première inscription était était en 2010. Donc en fait, il y a eu une année seulement qui a été Hard Core puisque j’ai eu les 3 en même temps que pendant une seule année. C’était un roulement. Première inscription 2010. 2ème inscription fin 2011. 3ème inscription 2015 2016, début 2013. Et donc voilà, c’est ce roulement qui m’a permis de m’en sortir puisque en fait, quand le 3ème doctorat a été commencé, le 1er était quasiment soutenu.
Sachant qu’un doctorat classique, il faut quand même faire une thèse, il faut quand même 3/4 ans, c’est 3 ans. Normalement, en France comme aux Etats-Unis, on peut attaquer de doctorat juste après sa licence auquel cas, certains doctorats qui font 6 ans parce qu’en fait ils font le master en même temps. Mais en France, quand on a déjà son master, la durée normale d’un doctorat, c’est trois ans. Alors, je voulais qu’on revienne sur ton enfance, quel genre d’enfant il y a eu? Curieux ?
Oui curieux, je me posais des questions. C’est clair, on dit de Kurt Gödel, le plus grand logicien de tous les temps. Ses parents l’appelaient Her Varoum, monsieur Pourquoi. Ça aurait pu aussi me coller comme description des parents.
Tes parent qu’est ce qu’ils faisaient?
Mes deux parents étaient formateurs de profs. Ils étaient dans ce qu’on appelait à l’époque les IUFM : les Instituts universitaires de formation des maîtres, qui sont des endroits où on forme les professeurs et tous les deux en mathématiques.
Agrégés ?
Ma mère est agrégée seulement.
Bac S en 2003. En terminale ou même plus tôt, quand un prof te disait quelque chose, tu avais une tendance un peu à contredire ?.
Oh oui ! Je suis quelqu’un de très insolent. Mais ça, je suis connu pour ça. C’est ce qu’a fait mon succès en tant que conférencier. Figure toi que si j’ai donné plus de 600 conférences rémunérées dans le monde, conférences professionnels, pas conférences amateurs, c’est précisément mon insolence qui est recherchée. Ça secoue les gens, ça permet à l’auditoire de remettre ses certitudes en question, etc. Et ça, ça s’est construit au lycée. Pour moi, j’ai été viré de mon lycée, seulement 3 jours.
Mais en tout cas, voilà, j’ai construit mon insolence à cette période là. Quand j’étais à la fac, je n’étais pas du tout insolent. J’allais voir les profs à la fin des cours et tout. Mais quand je suis rentré à Normale sup, c’était un grand lycée. En plus j’étais entouré d’élèves qui n’avaient jamais rien connu d’autre que le lycée puisque c’était un lycée prépa. Et ensuite, normal, ils avaient l’esprit du carnet de correspondance dans la tête. Il faisait tout ce qu’on leur disait. Ça, c’est très, très, très mal passé pour moi et ça a été vraiment le moment où je me suis rendu compte que les grandes écoles étaient des sortes de lycées castrateurs.
L’insolence, c’est ma marque de fabrique, absolument.
Et le fait que tu aies grandi en banlieue, tu dis un moment dans une interview, je m’en suis sorti.
Le simple fait que je sois sorti a été très, très mal vécu par tout un tas de gens et fait par la suite que j’ai passé trois doctorats était encore plus insupportable. Mais il est vrai que la ségrégation en France, c’est quelque chose de sérieux. C’est pas du tout la couleur de peau, d’ailleurs, c’est vraiment social. La frontière du périph. Et on le voit d’ailleurs en Italie. En Italie, on avait des ghettos blancs à Naples. Des fois, la Nappe se sert de quartiers complètement pourris. À Naples, il n’y a que des Blancs. C’est un ghetto et on voit les mêmes, exactement les mêmes problèmes qu’ici. Donc, ce n’est pas. Ce n’est pas une ségrégation raciste, mais c’est une ségrégation sociale. Et cette frontière du périph est beaucoup plus violente qu’on le croit à Paris.
Et pas qu’à Paris d’ailleurs.
On revient sur des études Bac S, Deug de sciences, là, ça reste assez classique. Tu voulais faire quoi au moment où tu t’es inscrit en doc de sciences?
Ecoute, oui, je voulais être enseignant chercheur bêtement. C’était je n’avais pas beaucoup d’ambition et je m’étais dit Voilà, je vais, je vais suivre la voie de mes parents, etc. Et puis, j’ai eu la chance d’avoir un parcours plus rock and roll que ça. Mais effectivement, à Orsay, je passe un DEUG de biologie où je suis donc dans le top de la promo et j’obtiens cette lettre de recommandation de mes professeurs pour aller à Normale sup.
En fait, je préparais le concours de normale.
Mais c’est là que mon expérience aux témoignage que je peux faire, c’est de voir systématiquement en France la méritocratie se dérober sous mes pieds parce que je prépare le concours de Normale sup et la bouffe l’année où je le passe, eh bien, il lagnieu pour les facs. Dire que les élèves issus de fac ne peuvent plus se présenter. Il y avait une voie spéciale pour eux, ce qui était normal puisque le programme de fac est très différent du programme de prépa.
Et l’année où je le présente, je me levais à 5 heures du matin pour des exercices corrigés tôt. Pouf, il l’enlèvent. Alors j’arrivais à Normale sup sur, on a une sélection sur dossier, etc. Et je suis admis dans un cursus qui s’appelle pré doctorants. Et effectivement, encore aujourd’hui, il m’est reproché de pas être un vrai normalien à cause de ça. Donc c’est cette dévaluation constante des titres académiques en France et le fait que l’Etat peut annoncer un diplôme étant étant en fait faire passer un autre à son insu.
C’est quelque chose qui m’a suivi toute ma vie. Toutes mes études, parce que la réforme, j’entre en Deug, le Deug ça n’existe plus. Plus personne ne sait ce que c’est devenu. La licence, j’entrais en j’entrais en non-maîtrise. Maîtrise maintenant s’appelle le M1. Avant, c’était un diplôme. Maintenant, maintenant, sans plus, etc. C’est dans cette turbulence qui est vraiment propre à la maison qui rend fou d’Astérix que ce que j’ai fait mes études 2013 2016.
Tu fais trois doctorats. Donc ça va commencer à accélérer. Toi qui était donc en d’OCS des sciences, tu fais un doctorat de relations internationales et diplomatie et littérature générale et sciences de gestion. Rapport Finalement, qu’est ce qui s’est déclenché en toi?
J’ai pas du tout fait un doctorat de sciences de gestion, donc c’est Wikipédia qui écrit ça mensongèrement. OK, désolé, esto? Pas du tout. C’est important de le souligner. En fait, je me suis inscrit en neurosciences à Polytechnique et effectivement, j’en suis sorti avec un doctorat qui était notamment visé Sciences de gestion et de Paris-Saclay. Tout simplement parce que pendant que tu vois toujours cette méritocratie qui se dérobe sous tes pieds, j’entre à Polytechnique, à l’École doctorale de l’X
J’y paye mes frais d’inscription, j’y suis sélectionnée. C’est particulièrement rigoureux, bien entendu. Et entre temps, l’X perd le droit de délivrer des doctorats. l’Ecole polytechnique n’a plus le droit de délivrer des doctorats. C’est Paris-Saclay. Ils ont perdu ce droit là et entre temps, le laboratoire de neurosciences où j’étais inscrit disparaît. C’est comme ça. Les laboratoires ont un cycle de vie s’appelait le Chréa. Il avait été fondé par un de mes héros qui s’appelle Francisco Varela.
Et ce laboratoire disparaît donc administrativement. Isolé, Mouscron le mette tout. Allez, on l’envoie là. Mais concrètement, j’ai fait un doctorat en neuro ergonomie du Collège management. Le but était de travailler sur les interfaces homme machine et ça a été très formateur. Alors maintenant, pourquoi? Pourquoi? J’ai fait un doctorat en relations internationales? Tout simplement parce que, sorti de Normale sup, moi, je n’étais pas du tout un privilégié. Je n’avais pas de salaire à vie.
Je n’avais pas directement bénéficié d’un salaire à vie commune, comme tous les autres privilégiés qui. Et donc, j’avais besoin d’argent. Donc, je me suis engagé dans l’armée et j’ai suivi une préparation militaire supérieure en marine.
Ça m’a permis d’avoir un peu d’argent, puis être structuré professionnellement. Bonne bonne première embauche, en quelque sorte.
J’ai tellement aimé ça que j’ai voulu approfondir le sujet. Or, pendant ma préparation militaire, on m’a recommandé une école doctorale très intéressante s’appelle le CEDS à Paris et qui, normalement, forme des diplomates ou des généraux. J’ai eu la chance de pouvoir y être admis de justesse et c’est comme ça que j’ai fait effectivement mon premier. 2016, donc, à la fin de ton doctorat, c’est ça, tu écris Libérez votre cerveau, qui sera donc le best seller?
On en a parlé juste un peu avant, tu avais écrit que je crois à l’économie de la connaissance.
En 2015, c’étaient des essais, donc c’étaient des essais publiés chez chez Fondapol. L’économie de la connaissance et la géopolitique de la connaissance qui ont été traduits en anglais et en coréen, je crois en chinois.
S’il y en a un qui a été traduit en chinois, puis libérer notre cerveau, ça fait les chapitres de livres aussi avant. Mais là, libérez votre cerveau, c’est mon premier ouvrage complet.
Effectivement, c’est quoi? C’est un besoin de partager, d’écrire. C’est quoi?
C’était une commande, figure toi. C’était une commande de Robert Laffont. Je salue d’ailleurs feu mon éditeur Roman périssaient qui nous a quittés et qui m’avait repéré.
Et en fait, j’avais fait la couverture du point deux fois. Et du coup, les chasseurs de tête de la forme sont tombés dessus pour me commander un bouquin.
Vous faites les chapitres ensemble. Comment ça se passe, comment?
J’ai fait les propositions et ils me disaient Voilà, ça serait bien d’avoir un document sur le cerveau. Je leur ai dit Écoutez moi ma thèse sur la neuro ergonomie. Je crois que je peux vous présenter quelque chose. Et puis, je vais donner aussi mon point de vue sur le système éducatif, son évolution ou au contraire, son manque d’évolution. C’était ça le sujet de ce livre. C’est venu assez naturellement. On a juste inversé l’ordre de certains chapitres.
Mais total, ça s’est fait. Ça s’est fait très naturellement.
C’est là qu’Idriss Médiatique a commencé. Non, il avait commencé en 2014. J’ai fait la couverture du Point en 2014. Oui, il y a eu les droits télé, tout ça. J’avais fait des plateaux télé avant et il y a eu un blitz médiatique qui a dépassé moi et fond, qui venait du fait que j’avais été ce que j’étais. Éditorialiste au Point depuis déjà deux ans, j’ai commencé à commettre des éditos dans Le Point dans le printemps, puis des chroniques aussi.
C’est vrai depuis 2014. Et en fait, ce qui s’est passé, c’est que jamais j’avais fait un édito sur le projet si orbiteurs de Jacques Rougerie, un excellent projet qui n’a pas pu voir le jour en France, hélas, et ça m’a valu d’être invité par Jacques Rougerie comme conseiller scientifique. Or, il m’a présenté ensuite au Conseil économique, social et environnemental où j’ai fait une conférence sur l’économie de la connaissance qui a qui est devenue virale. Mais ce n’était pas du tout prévu.
Y a pas de vidéo du Conseil économique, social et environnemental qui deviennent Tyra et cela est devenu viral et vraiment viral. C’est qu’elle a fait 15 millions de vues très rapidement et c’est ça qui qui a créé ce Idrissou médiatique tel que tel que vous le connaissez. Mais ça vient deux ans après que j’ai déjà été. J’intervenais sur une émission qui s’appelle Les extraordinaires avec Christophe Dechavanne, qui faisait ce qu’il faisait quand même 25% de part d’audience et qui, dans chaque épisode, faisait plus d’un million d’audience.
Et ça, c’était entre 2014 et 2016.
Alors, je t’ai dit je l’ai lu deux fois, ce n’est pas un livre que tu peux lire rapidement parce que, comme on le disait en off tout à l’heure, il y a plein d’anecdotes. Il y a plein d’exemples liés à cette côté pratique à la fin de cet exercice. Comment cet exercice et comment? Comment on fait pour écrire un bouquin aussi documenté sur ta vie entière? Tu notes des choses quand on écoute, même en conférence ou en plateau télé.
T’as plein de citations, t’as plein de chiffres, il y a plein d’histoires. Comment?
Comment on fait pour faire ça quand ce c’est pas. Alors il faut savoir que quand tu es conférencier a un énorme avantage technique à rassembler tes connaissances.
Donc, rassembler tout ce que tu sais et le mettre en tas, ça donne. Ça donne une fausse impression d’érudition ou de pouvoir répondre au tac, au tac, etc. En fait, la plupart des gens ont de la connaissance en archipel, donc ils s’y connaissent un peu. En mécanique, tu me demande pas de changer une courroie de transmission. C’est complètement loufoque de faire ça, mais la plupart des gens ont des connaissances en archipel. Quand tu es conférencier, c’est très utile de tout rassembler et vraiment de faire un seul continent de connaissances avec ce que t’as.
Ce qui donne, j’insiste, une impression d’érudition, alors qu’en fait, t’es pas particulièrement plus de connaissances que quelqu’un. Ce sont autant d’expériences comparables. Maintenant, pour le bouquin, c’est plus facile d’accès.
Qu’est ce que tu veux dire pour rassembler tes connaissances?
Bah, tu vois, par exemple, ma dernière conférence Super France à l’Ile de la Réunion. Je parle de boxe, de jeux vidéo et de l’âge de bronze. C’est devenu ma marque de fabrique, c’est à dire de l’interdisciplinarité, mais de trouver un fil conducteur entre des connaissances, des connaissances disjointes. Donc, l’immense majorité des conférenciers font des conférences mono sujets. Par exemple, il a un conférencier que j’aime énormément, Marc-André Selosse, qui est un des meilleurs vulgarisateur de biologie en France, qui te fait une superbe conférence sur les tannat, mais ne va pas te parler de jeux vidéo ou de bronze.
Au milieu, tu as juste les talents d’un autre conférencier qui tourne beaucoup sur Internet et que j’aime énormément. C’est Henri Guillemin qui est décédé. Maintenant, tu fais et tu fais un site de conférences sur la commune ou sur l’entre deux guerres de 1870 1914 ou sur Napoléon. Et l’interdisciplinarité, c’est ce qui c’est vraiment pas de quoi, l’Agrif, donc, c’est tout. J’essaie de trouver un fil conducteur entre des choses que je sais et ça donne une narration, six conférences.
De toute façon, tu dois répéter assez souvent les mêmes choses. Oui, parce que j’ai une dizaine de conférences au total qui tournent, tu vois. Et puis, après tout, un tas de variations de panachée, etc. Et est également chroniqueur au Point et au Huffington Post également. C’est un peu le grand écart entre deux chroniques.
Je suis éditorialiste au Point dont je ne suis plus maintenant, mais je faisais des éditos au départ, mais aussi des chroniques web. Et donc, tu sais, grand écart. Ça, c’est ça vient d’une période où les comment dire? Les allégeances politiques étaient beaucoup plus, beaucoup plus clivée. Oui, c’était vraiment comme les clubs de foot pour le PSG, t’étais pour l’OL. Et puis aujourd’hui, c’est Nasser Nicolas Taleb qui l’explique. Très bien qu’en fait allégeance politique, il faut toujours les placer dans un contexte.
Par exemple, la plupart des gens ne savent pas, mais on est tous communiste à l’échelle de la famille. Ça, c’est un fait. Le communisme est défini par chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. Toutes les familles fonctionnelles travaillent comme ça. C’est ce que disait Nathalie Arthaud. Évidemment, ce que je lui reproche, c’est de vouloir vouloir avoir un État paternaliste. Du coup, quand elle dit qu’il faudrait que l’Etat soit géré comme une famille, je suis, moi, savoir qui sont des enfants, qui sont les parents.
Mais c’est ça l’idée, c’est à dire allégeance politique. En réalité, on a une échelle, on peut être conservateur à l’échelle de la nation. On peut être libéral à l’échelle de la région ou du département. On peut être communiste à l’échelle de la famille, donc écrire pour leur peau ou pour moi. J’écris plus pour le HuffPo depuis un certain temps, tout de même.
Mais en réalité, l’allégeance politique du HuffPo était complètement indifférente au contact. C’est à dire que j’ai été présenté au HuffPo par des clients qui m’ont dit tiens, on veut, on veut faire une nouvelle série. Est ce que ça te dirais dalimenter? Et puis voilà. Après, j’ai vu des vidéos, même sur le point tout récemment. Elles sont super, des petits clips de une ou deux minutes. Ils ont bien marché, mais elles n’ont pas. Mais c’est un truc assez marrant.
À quoi ça rigole? Elles sont sympa, elles ont fait du bon boulot. Mais c’est ça qui est marrant. C’est que elles ont dû faire 15.000 vues. Elles ne sont pas marcher sur YouTube parce qu’il y avait une charte éditoriale. Ça, c’est le succès. Si tu veux des blogs et des médias direct aujourd’hui, tu prends un blog qui s’appelle H 16, qui est un blog très libéral. Il a une charte complètement hardcore sur le plan du vocabulaire et des expressions en général, et ça passerait pas du tout.
Un comité éditorial, c’est ce qui fait son audience. Je me suis vraiment rendu compte que le naturel total et le caractère cachent ce qu’on voit aussi dans Signes. Janvier, au passage, fonctionne beaucoup mieux. Donc, c’est idiot du point. Ils ont fait un très bon boulot éditorial, mais ça s’est retourné contre eux puisque ils n’ont pas fait d’audience.
Allez, on va parler de libérer son cerveau. Est ce que tu peux me pitché le bouquin en 2 minutes?
Ah bah, c’est très simple, il y a la verite a la vie, notez. Il y a la vraie vie et la vraie vie. Ce n’est pas la vie. Tout le bouquin tourne autour de ça. Le monde essaie de nous enfermer dans la vie. Noter la vie, noter, c’est pas la vraie vie. Est ce que j’explique dans le bouquin? C’est que la vie, notez, est la vraie vie comme cheval de bois.
Alors, est ce que c’est la vie?
Noter la vie, noter, c’est l’école, c’est les examens, les concours, mais c’est tout. Ou ça va jusqu’aux obligations d’État? Ah, tu vois, triple A, etc. Les actions notés triple AAA. La note, elle est partout, elle a partout. Elle note la qualité de ton steak et elle n’est pas un mal en soi. C’est bien d’avoir des notes dans certaines conditions, même pour des métiers, et je suis content de savoir que mon médecin a été noté.
Mais enfermer les humains totalement et exclusivement dans la vie, noter ça, c’est une considérable erreur. Et ça a bousillé notre système éducatif. Mais libérer son cerveau, plein de choses de système éducatif et tout ça. Initialement, on pourrait dire qu’on a un d’Engels. On est, on est bloqué.
Pas de naissance, de naissance. Oui, les enfants sont curieux. On pose des questions surtout. Tous les enfants ont un désir naturel d’apprendre et on se rend compte. En réalité, c’est ce que les camps, entre guillemets, sont ceux qu’on était dégoûtés de la correction. C’est très marquant puisque la note et la correction, ce n’est pas la même chose. La note, ça sert à évaluer la correction, ça sert à enseigner. On ne peut pas enseigner.
On ne veut pas à prendre sans correction. Apprendre le piano, il faut être si tu veux apprendre à décider, toi, tu veux apprendre les mathématiques ou le code informatique, il faut être corrigé. Le problème, c’est qu’à l’école, la correction est la note. C’est un indiscernables. Toute correction est notée quasiment et toutes. Tout élément, événements de correction est aussi un événement de notation. Et ça, c’est vraiment une considérable erreur parce qu’il y a des élèves qui finissent par être dégoûtés de la correction, des élèves qui ont peur d’être corrigés.
Du coup, ils apprennent plus. Si tu veux détruire l’enseignement, si tu veux détruire l’apprentissage de quelqu’un, tu te dégoûte de la correction. Et c’est ce qu’on voit alors, ce d’Engels dont tu parles. En fait, on a certaines inhibitions qui sont acquises. Elles peuvent être acquises très rapidement. Par exemple, l’impuissance apprise qui a été découverte par le psychologue controversé Martin Seligman, qui a travaillé avec la CIA. Et puis, il a été démontré par Richard Nixon, cette enseignante qui démontre qu’en 15 minutes, elle arrive à faire croire à ses étudiants qu’ils ne sont pas au niveau alors qu’ils le sont et qui s’auto s’auto sabote.
C’est ce qui est exceptionnel. Notre cerveau est capable très rapidement effectivement, de se brider. Et c’est ce débridage que j’ai voulu que j’ai voulu produire dans Libérez votre cerveau.
Au niveau du système éducatif. C’est marrant parce que tu compares l’école à un buffet à volonté. Tu dis on sert un million de repas par jour avec tous les mêmes inspired que moi. Qu’est ce qui ne va pas? On a quand même l’impression d’avoir une bonne école et qu’on n’a pas le temps libre. On le voit là, exactement.
Mais quand tu vis, tu te dis bon, on y arrive quand même. J’écoutais Luc Julia à Hyères qui disait On a parmi les meilleurs ingénieurs du monde, les codeurs en France.
C’est faux de dire que c’est faux. Déjà, on n’a pas une bonne école. Les tests PISA doivent être bons. l’Estonie est devant nous. l’Estonie n’a pas les mêmes dépenses éducatives par habitant. l’Estonie est très loin devant nous. C’est un peu la misère. Donc non, on n’a pas une bonne école. On a des très bons, c’est vrai. On a pas de classes moyennes.
C’est ça qui est assez curieux de voir que des profs qui sont plutôt de sympathies socialistes parfois et je les en remercie, ils n’ont aucune, aucun problème avec les inégalités éducatives. On est, on a aucun problème avec le fait de ne pas avoir de classe moyenne en math. Par exemple, quand on a déménagé, on a, on a des Laurent Laforgue, on a des ventes Lavernée. On a comme ça d’excellents mathématiciens en France, mais on a aussi une énorme majorité de gens qui détestent les tapis et les tests.
PISA le démontre. Donc non, on a pas du tout une bonne école, surtout pour l’argent qu’on y met. Je ne veux pas qu’on réduise des coûts de l’Éducation nationale. Bien au contraire. Je serais pour qu’on les maintienne ou qu’on les augmente. Par contre, ils sont mal utilisés. C’est en fait le résultat qu’on obtient pour les fonds de l’Education nationale sont absolument pas bons. Céline Alvarez l’a bien démontré et s’est fait attaquer pour ça, d’ailleurs.
Mais c’est finalement reste à démontrer qu’on pouvait enseigner autrement et obtenir de meilleurs résultats, bien meilleurs résultats, sans aucunement investir plus. Alors pareil pour les ingénieurs.
Moi, je veux bien croire qu’on a les meilleurs ingénieurs du monde, mais faudra m’expliquer pourquoi les gens qui reposent des fusées sont des Américains. Il n’y a pas d’ingénieurs français chez SpaceX et donc quand on me dit oui, la France a les meilleurs ingénieurs du monde. Faut arrêter de se regarder le nombril.
Microsoft n’est pas une boite française, n’était pas dirigée par des Français. Les top ingénieurs ne sont pas français. Pareil pour Google. Pareil pour Facebook. Pareil pour Apple. Pareil pour SpaceX. Pareil pour Tesla. C’est un fait.
Wishes, tu ne peux pas limité aujourd’hui. Tu ne peux pas dire les GAFA sont américaines, c’est parce qu’ils ont les meilleurs éléments.
Il y a aussi un an, les GAFA ont les meilleurs. Je suis d’accord. Oui, mais il y a aussi beaucoup d’argent qui transitent là bas, qui transitent pas chez nous.
Oui, mais ils sont partis de rien. Sont partis de rien. Donc, quand on me dit Louis-Liard, ingénieurs et SpaceX, ils sont partis de rien en face Thabet, Thalès, Thalès, Ariane, effectivement, dont on disait qu’ils avaient les meilleurs ingénieurs depuis des années. Eux, ils sont partis en bricolant avec Masse, qui avait à peine un master dans ce domaine. Et puis bon, voila, SpaceX a complètement défoncé Ariane et aujourd’hui, ils reposent des fusées.
Ils sont en route vers Mars, ils sont complètement destructeurs. l’Industrie spatiale, c’est un mythe total de croire à l’étranger.
Personne ne croit que les Français sont les meilleurs ingénieurs. Je ne sais pas où ça a été vu, mais il n’y a pas un une référence étrangère. Les Japonais pensent avoir les meilleurs étrangers et les meilleurs ingénieurs. Les Allemands pensent avoir les meilleurs ingénieurs et c’est la réputation qu’ils sont en Europe. D’ailleurs, quand on fait un sondage en Europe sur qui allait devenir ingénieurs, on ne dit pas les Français, on dit les Allemands. C’est ce que disent les ISC, répondent les Italiens, qui répondent, les Espagnols qui répondent des Norvégiens, etc.
On a effectivement, on croit être les meilleurs. C’est un fait. La France a particulièrement bonne là dedans. A croire. La FrenchTech, toutes ces conneries sont vendues au monde entier, l’idée de la French Tech était une faramineuse connerie dont on n’entend plus parler maintenant, qui a cramé des centaines de millions d’euros et personne ne sait ce que c’est que la French Tech au Japon, aux Etats-Unis, en Angleterre ou dans les autres capitales technologiques du monde. Donc, il faut savoir un peu en face notre autocritique.
On n’est pas les meilleurs, ni de près ni de loin. Si on avait les meilleurs codeurs, Linux aurait été codé par un Français. Bien entendu, les GAFA auraient été français au bout d’un moment, faut se poser les bonnes questions. Maintenant, ce système éducatif, effectivement, qu’on a peut être aussi un problème, c’est qu’il n’arrête pas de nous rendre qu’on est les meilleurs. Je suis bien le quoi.
Quand je suis rentré à Normale sup, le président directeur Gabriel Rügen, il s’appelait. J’avais fait un petit discours en disant On est pas les premiers dans les classements des classements qui sortent. C’est nouveau, c’est une nouvelle tendance, mais on n’est pas les premiers, mais c’est parce qu’ils n’ont pas compris qu’on est les meilleurs. Il a vraiment dit ça. Ils ne sont pas qu’ils n’ont pas compris qu’on est les meilleurs. Nous, on est évidemment un drapeau français qui flotte sur la Lune.
C’est bien connu, les Américains n’ont pas de bons ingénieurs. Donc, le Mighty Harvard de Stanford, ils savent pas que nous, à Normale sup, on est les meilleurs.
Oui, c’est peut être là aussi que vient le problème de côté pour dire qu’il y a une étude qui vient de paraître YAG il y a 4 jours, on est en math dernier en Europe PISA parce que je d’izel les tests PISA et je crois, avant dernier dans des pays industrialisés comptant le CD.
On est avant dernier dans l’océan et donc Taïwan est loin devant nous. Singapour, évidemment, est loin devant nous et l’Estonie est loin devant nous.
Mais qu’est ce qui ne va pas? Qu’est ce qu’il faudrait? Si tu j’étais ministre de l’Education? Tu ferais quoi?
Validons immédiatement, je donnerai plus de responsabilités aux profs. Se j’arrêterais cette maison qui rend fou, complètement pyramidales. D’où vient le problème? Les pays qui ont connu un empire colonial ont un système éducatif merdique et violent. Et c’est alors le Royaume-Uni a réussi à s’abstraire de ça, même si, en réalité, leur système de collège lycée est pas du tout bon. Mais sauf évidemment dans les très, très prestigieux comme ETONNE, etc. Mais concrètement, le fait de dire tu rends l école normale, il faut qu’on en a.
Enfin, comment dire? On a adopté le business model de McDonald et c’est ça qui est vraiment curieux. C’est on sera effectivement le même Big Mac partout ou en tout cas, on prétend que quand on rentre, quand on parle du mythe de l’école de la République, l’école de la République, pourquoi c’est un mythe? Parce que même si on a les mêmes programmes, on n’a absolument pas la même expérience éducative. Enrica ou à Mantes la Jolie, c’est un fait.
Et donc on peut tourner ça dans tous les sens et brandir le mot ou le terme l’école de la République comme on veut. Mais le fait demeure qu’on n’a pas la même expérience éducative entre Mantes la Jolie et Enrica Louis-Le-Grand. Donc, même si l’Education nationale s’est bardée dinspection, d’un système pyramidal ultra compliqué, etc. Que n’ont pas les Allemands, non pas les Suisses qui n’ont même pas de ministère de l’Éducation. C’est aussi simple que ça. Les Suisses, qui ont un système éducatif infiniment meilleur que le nôtre, n’ont pas de ministère de l’Éducation.
Mais nous, on en a un qui est d’ailleurs concomitant qu’au extensifs, en réalité à l’aventure coloniale dans son histoire, à savoir que Jules Ferry a été ministre des Colonies, c’est lui qui a lancé cette idée de mission civilisatrice, etc. Il a ensuite, bien entendu, était le principal promulgua, auteur de L’instruction publique obligatoire et cette quoi extensibilité de l’aventure coloniale et de l’éducation à Münich. Notre appareil éducatif de contraintes qui n’ont rien à voir avec l’éducation, mais qu’il a gardé par tradition.
Par exemple, la normativité, par exemple, le fait que, comme disait Péguy, les enseignants soient les hussards noirs de la République qui c’est le même programme. Nos ancêtres, les Gaulois, répétaient de Cayenne à Pointe à Pitre en passant par Biennois. C’est parce qu’on avait peur de la sécession, les Suisses n’ayant pas peur de la sécession. Non pas au ministère de l’Enseignement supérieur, de l’Enseignement, tu veux?
Tu veux dire que les profs devraient avoir plus d’autonomie pour faire ce qu’ils ont vite fait?
Oui, les profs d’avoir plus de Skilling Joguet. Il faut comprendre qu’il s’adresse aux élèves. l’Education nationale ne s’adresse pas aux élèves. C’est ça qui est marquant. C’est qu’un prof ne fait pas carrière selon que ses élèves sont contents de lui. En aucun cas, qu’est ce qui détermine le cas d’un prof? J’ai plein de cas qui peuvent le démontrer, aussi bien dans ma carrière personnelle quand j’étais enseignant à Centrale et où j’avais les meilleures évaluations de mes élèves.
Ça m’a absolument pas servi dans ma carrière que pour d’autres profs que je connais bien, comme Jean Yves Hurtubise, qui a quitté la France et qui aujourd’hui enseigne à Taïwan, mais qui était enseignant de philosophie au lycée et qui avait les meilleures évaluations de ses élèves et qui d’ailleurs, a eu les meilleures notes au bac aussi. Ça prouve bien qu’il était produisait d’excellents résultats. Les profs ne travaillent pas pour les élèves, alors il y a des tas de profs qui le font, qui sont quand même conscients du fait que c’est des élèves qu’ils ont en face d’eux mêmes.
Et leur carrière ne dépend pas de leurs élèves. C’est très curieux. Leur carrière dépend de leur administration et de leur conformité à l’administration, mais pas au succès face aux parents et aux élèves. C’est la chose que je changerais si j’étais ministre. Évidemment, je donnerais un maximum d’autonomie aux établissements et aux profs.
Et finalement, c’est le système qui va pas. D’ailleurs, tu dis, tu le dis, je crois que tu écris si vous n’êtes pas en adéquation avec le système, c’est vous le coupable. Ben. Oui, c’est ça. Le truc, c’est que ce n’était pas. Ce n’était pas conforme au système. Tu le vois avec Chir Modibo Diarra qui, justement, a été navigateur interplanétaire à la NASA. Il était Malien, il est venu étudier à Paris.
On lui a dit que son plan de carrière, c’était de finir chef de rayon chez Picard. Et puis finalement bien, il s’est barré aux Etats-Unis, où il a été serveur. Il s’est payé des études dans un petit community collège bas de gamme et il s’est retrouvé par les chasseurs de tête de la NASA. Il a fini navigateur interplanétaire de la NASA. Je crois qu’il accorde les 5 missions manquant en Cortone, une bouteille de Don Pérignon et tu te retire en Floride et il a fini aussi patron de Microsoft Afrique.
Il aurait même pu être président du Mali au passage, mais le coup d’État soutenu par la France lui a volé son élection. En fait, c’est pas une opinion. Donc concrètement, ça montre bien cette idée, c’est à dire que Modibo Diarra lui disait teigneux. Aux Etats-Unis, il a fini navigateur interplanétaire à la NASA en Kuki. A raison, le système qui lui dit qu’il est nul. Ou bien lui qui a posé des sondes sur Mars que les Français n’ont pas posé.
Je voudrais qu’on revienne sur le livre, tu parles régulièrement, ça revient régulièrement de biomimétisme. Est ce que tu peux me dire ce que c’est et donner des exemples de la vie de tous les jours?
L’exemple le plus connu, c’est la tour Eiffel, le biomimétisme ou la bio inspiration. C’est quand on copier le vivant pour résoudre des problèmes souvent d’ingénierie. La tour Eiffel, par exemple, elle est plus légère que le cylindre d’air qui la contient. J’ai répété cette information si on fait le volume d’air qui part des pieds jusqu’au sommet de la tour. Le volume cylindrique d’air qui fait ces tours à 25 degrés puisque la densité de l’air dépend de la température, et bien ce volume d’air est plus lourd que la tour elle même.
Et ça, c’est rendu possible par le fait que l’ingénieur en chef de Gustave-Eiffel s’appelait Kinkela. Il avait étudié ce qu’on appelait la bionique à l’époque à l’Ecole polytechnique de Zurich, la meilleure école polytechnique au monde. Il avait étudié comment les zoos humains ont une structure très légère et très solide. Il l’a copié pour faire les piliers de la tour Eiffel. Donc, le mimétisme, c’est quand on s’inspire de la nature pour innover. Et des applications, bien sûr, en ingénierie, en aéronautique, en informatique aussi.
WAIS les systèmes de GPS est un film inspiré des fourmilières et c’est une révolution dans l’économie de la connaissance. Au fond, puisque en réalité, le mimétisme nous invite à voir la nature non pas comme une source de matières premières, mais comme une source de connaissance. OK, quand on lit ton livre, est ce que c’est plutôt un livre, un ouvrage scientifique ou un bouquin de développement personnel?
C’est clairement un ouvrage scientifique. Sinon, il n’aurait pas autour de 300 références de bas de page, 300 références bibliographiques, quoi dans ces eaux là? Un bouquin de développement personnel n’a pas besoin de mettre 300 références. Moi aussi, ça m’a pris énormément de temps, mais c’est un bouquin qui est fait pour être inclassable. Il est fait donc 7 jours. Ça me satisfait toujours de voir qu’il y a effectivement des gens qui ne savent pas où mettre. Est ce qu’ils doivent le mettre en euro?
Est ce qu’il nomme le maître en développement personnel et qui le mette en ciboires? Ni les bons bouquins sont comme ça. Et Nassim Nicolas Taleb, qui est une de mes inspirations, disait toujours qu’un livre qui ne vaut pas la peine d’être relu ne vaut pas la peine d’être lu.
Allez, on va être concret. On va parler, par exemple, du cerveau d’un athlète. Tu dis un athlète n’a pas de neurones, n’a pas plus de neurones que nous. Donc pas de synapses plus rapides, mais des connexions différentes.
On parle des athlètes de la mémoire. Je parle par exemple de ces champions qui arrivent à mémoriser comme Nelson d’Hélices, qui pouvait mémoriser 10 Kodachrome alphanumériques en quelques secondes, ou bien comme Jim MacLean, qui pouvait extraire la racine, la racine 73ème d’un nombre à 500 chiffres de tête.
Alors quand quelqu’un l’a repris dans un des épisodes, j’ai reçu quelqu’un qui s’appelle Sébastien Martin’s. Si tu le connais, qui a été, voilà qui a été champion de France. De mémoire, il y a toutes ces techniques qui sont là de parler de la mémoire, tu verras. Ou par contre, ça m’intéresse d’en extraire la racine. Son treizième d’un nombre en combien mn.
Soit que c’est moins de 3 minutes, donc un nombre à 500 chiffres. Il en extrait la racine 73ème en NextRadio. Il est mort. Maintenant, je m’incline.
Oui, c’est pas technique ici et je vous assure que c’est un honneur. Bien sûr que si existe des palais de la mémoire aussi, ces athlètes du calcul mental retiennent énormément de calculs par cœur pour gagner en temps de réaction. On s’entraîne à voir. C’est comme les tables de multiplication, les tables de multiplication. On ne fait pas les calculs dans leur tête. Eux font des tables. Ils apprennent par coeur des tables en les chantant parfois ou en l’espace de dix ans, ou les deux.
Et des tables qui vont beaucoup plus loin que la multiplication des carrés, des racines carrées, des trucs comme ça. Et ensuite, bien évidemment, ils s’entraînent régulièrement au delà des tables à pratiquer, à les combiner. Dans tous les cas, ce sont des gens entraînés puisque je lis dans mon bouquin. Évidemment, c’est que quand on entraîne, nos muscles gonflent avec un athlète, quand, quand il fait les répétitions, quand tu fais des cours, etc.
Sa masse musculaire. Parce que nos muscles ne sont pas contenus dans des eaux. Nos muscles ne sont pas enfermés dans une boîte osseuse. Donc, ils ont toute la place pour gonfler les insectes. Ce n’est pas le cas. Ces insectes ont un exosquelette objet de musée quand ils grandissent, mais notre cerveau. Par contre, il est dans une boîte crânienne ne peut pas gonfler quand on l’entraîne, il gonfle pas. Quand on entraîne sa solution, c’est à se reconnecter.
Et donc, effectivement, ce qu’on montre, ce qu’on observe, c’est que quelqu’un qui apprend à jouer du piano, quelqu’un, même quand on apprend à lire et à écrire, on a des faisceaux de substance blanche, des fibres. Si on voulait comparer le cerveau à un muscle, les fibres sont là. Faisceaux de substance blanche. Des fils s’épaississent et ça réduit nos temps de réaction.
Quand on regarde, on apprend à lire, par exemple, qu’on a un faisceau qui est ici localisé essentiellement à gauche chez la plupart des lecteurs, qui s’appelle le faisceau arqué qui se densifie. Il s’épaissit.
Les judokas disent par exemple Pour apprendre un geste, il faut le pratiquer 5.000 fois.
C’est ce que tu veux dire, donc, à un moment, on il très l’inductance muscles drilling pour ça?
Est ce qu’à un moment, il y a de l’inné et l’acquis quand même?
C’est un vrai débat, c’est à dire qu’on a beaucoup de gens pensent que le génie ou l’intelligence, c’est génétique. Je m’inscris évidemment totalement faux. Ce sera le sujet de mon prochain bouquin et on a le syndrome du savant acquis.
Des gens à la suite d’un trauma se mettent à parler le portugais. C’est une histoire vraie. Cipolla s’est pris une balle de baseball à l’arrière de la tête qui parlait portugais, et un autre a reçu la faute dans une cabine téléphonique. Il a composé comme ça une sonate de l’Eclair alors qu’il ne savait pas jouer du piano. Et ce syndrome du savant qui tendrait à nous démontrer qu’en réalité, c’est plutôt une question d’inhibition.
On a parce que notre cerveau a besoin d’inhibition, sinon on devient fou. C’est le problème entre génie et la folie. C’est aussi pour ça que beaucoup de génies étaient des fous ou en tout cas, sont morts fous comme Cantor, comme Dieudonne, et on a désinhibition ses inhibitions. En fait, Babri serait aussi notre génie et dans certaines conditions, pour aller faire sauter. Donc, est ce que le fait que ces inhibitions soient levées ou pas soit génétique?
Aujourd’hui, on ne sait pas vraiment.
J’ai rencontré un dessinateur et quand je lui ai dit, je vais lui poser la question de savoir si c’était un don. Je l’ai presque vexé parce qu’il m’a dit non, je travaille 8 heures par jour depuis 30 ans.
Ce n’est pas un don dans le dessin. Ça, c’est clair et net. Le dessin, c’est vraiment du drilling. Parce que tu vois là, NDLR, j’ai un moment.
J’ai par exemple émergé quelque chose qui, à la base, oui et non. Oui et non, parce que RG pratiquait. Maintenant, je veux dire d’ensemencer. Quand Scotti, comment s’est déjà illustré Jouannet? Il a attaqué Mozart, par exemple. On dit que c’est un don, mais c’est une façon très superficielle de voir le fait que Mozart a tout de même commencé son père, un ami au piano à 3 ans. Donc, est ce que quelqu’un d’autre qui aurait eu à la fois le goût?
Parce que c’est le plus important que notre cerveau répète ce qu’il aime. Notre cerveau répète ce qui lui donne du plaisir. C’est pour ça que c’est immonde de dégoûter les gens de la connaissance. C’est pour ça que c’est immonde de dégoûter les gens, de leur faire faire des exercices mal mal ficelés qui leur donnent envie d’arrêter parce que le cerveau est conditionné pour reproduire ce qu’ils produisent du plaisir, ce qui lui procure du plaisir. Et pour éviter ce qui lui procure de la souffrance, notre cerveau est conditionné à ça.
Or, bien évidemment, un enfant, quand on arrive à lui faire prendre du plaisir sur un sujet, est bien là. On sait que les heures comptent triple ou quadruple, ou peut être même décuplent des heures entre 3 et 6 temps tout le temps. Quando le piano ou le dessin, c’est les heures qui comptent au moins trois ou quatre fois plus que des heures entre 12 et 18, par exemple, qui compte encore moins encoreplus entre 18 et 38.
Donc, dans le cas du dessinateur Hergé, il avait un style. Mais tout dessinateur qui commence, tout, tout dessinateur aura son style. Il avait certes un style qui, en plus, n’était pas particulièrement technique. C’est Gotlib ou Gotlib l’Award, un dessin très technique où il s’inspirait profondément de Michel-Ange.
Hergé n’était pas très technique. C’est la ligne Boulaire. C’était entouré de noir, d’ombres, des aplats pas d’ombre pour les personnages, etc.
Donc, dans l’ensemble, voilà ce dessinateur. Je comprends tout à fait disent oui, c’est de la pratique. En fait, ce qui pourrait être inné ou ce qui pourrait faire partie du génie entre guillemets, serait ce qu’on appelle la pratique délibérée, c’est à dire s’y mettre tout seul comme un gant. Parce qu’à la fin du conte, pour être bon, il faut avoir 50 000 et 50 milliards. C’est une vie. C’est 17 encore, donc 17 ans.
Temps plein, je veux dire sans pause, sans rien. À quoi donc fasse pas 17 ans sans s’endormir?
Voilà donc ce qu’il faut, c’est pouvoir faire ses 50001. C’est ça le caractère déterminant. En réalité, le génie se trouve là. Mais on n’est quand même pas tous égaux. Non, mais en Maximoise, en reprenant ce que tu dis. On prend le cas de Mozart, tu me dis a 3 ans, son père l’a mis à 3 ans au piano. Je prends mon fils, le à 3 ans piano et ben tu vas me dire tu vas me dire ce que je veux, s’empresse Tambwe.
Tu me tu vas me dire. Effectivement, il y a d’autres facteurs qui décuplent, par exemple la passion ou la motivation ou le truc.
Il y a quelque chose à voir, mais tu penses à un moment à un jumeau, à personne égal ou à la même chose. La patience va être difficile à quantifier.
De toute façon, tout le monde ne deviendra pas un Mozart, tout le monde n’a personne et tout le monde n’a pas le même destin.
Mais si la passion, elle, peut se quantifier, figure toi ce que la psychologue Erikson à quantifier avec ce qu’on appelle la pratique délibérée. Et Erikson dit que c’est ça la base unique de l’expertise. La pratique délibérée, donc. Ton fils? Si tu te mets au piano, tu verras que ce qui manque par rapport à Mozart, c’est la pratique délibérée. Or, tout le monde n’a pas une pratique délibérée sur n’importe quoi. Mozart sur des équations différentielles.
Il n’y aurait pas de pratique délibérée. Si son père l’avait collé aux équations différentielles à 3 ans, ça n’aurait pas collé. Ce ne serait pas mis à faire tout seul sans que son père soit derrière lui. Mozart il a eu cette conjonction d’un père qui l’a mis au piano et de la volonté, lui, de pratiquer tout seul. Il avait besoin de personne pour pratiquer quand même, comme Michael Jackson. C’est dur pour faire des comparaisons acrobatiques. Dans le cas de Michael, comme dans le cas de Mozart, on leur mettait des coups de tatane si il pratiquait pas.
Mais au delà, au delà des coups de tatane, Mozart, ça, c’est un feu qui s’est allumé. Ils pouvaient faire 17 heures dans une journée et en plus, en ayant 4 ans, quand on a 4 ans, tu peux faire 17 heures. Alors là, c’est ça. Le feu est allumé, le réacteur nucléaire est entré en fusion, si tu veux. Et ça, c’est pas seulement le père, c’est pas ça. J’ai essayé de faire un réacteur nucléaire quand il avait 4 ans.
C’est il est rentré dans ce qu’on appelle techniquement en physique nucléaire. Il est devenu critique en Mosa. Son réacteur cognitif est devenu critique à 4 ans. Ça donne un génie. Quoi qu’il arrive, il y a des génies qui n’ont pas besoin de ça. Il y a eu des génies qui se sont révélés à 20, 30 ans, etc. On a ce qu’on appelle des light led bloomer. Peut être, mais après 50 ans pour certains grands artisans japonais.
Mais quand cache un enfant avec ces heures qui comptent double ou triple ou quadruple, ce qu’on ne sait pas vraiment le dire est qu’il a cette pratique délibérée. Spontanément, il enchaîne du 14 15 heures par jour. Là, tu peux être certain que ça va donner quelque chose d’extraordinaire.
Finalement, on est tous égaux. Est ce qu’on a tous les mêmes capacités? Oui et non.
C’est à dire que l’intelligence est présente. Pendant très longtemps, tout un tas de charlatans pensaient que l’intelligence se réduisait au cuit. Et il a fallu attendre les travaux de Nassim Nicolas Taleb pour casser en deux Smith que le cuit avait des intérêts. Il pouvait être intéressant pour mesurer le déclin cognitif à la suite d’un traumatisme. C’est utile d’avoir le QI comme instrument un peu médical, davantage cuit. Si quelqu’un était dans un accident de voiture, on pouvait mesurer comme ça un certain impact cognitif avec une règle, mais en aucun cas ça a mesurer l’intelligence générale.
Et Taleb, donc. Nassim Nicolas Talebula a entièrement démontré dans un article il y a deux ans, quel sens appelle maintenant que scientifiquement, c’est derrière nous. Alors quid de l’intelligence, du coup? Dans mon prochain livre, j’adresse cette question je parle de la loi de Gump, tu prends le film Forrest Gump et même si c’est un film, la leçon demeure vraie. C’est à dire que D’amphores est un personnage qui est réputé idiot, qui est considéré comme idiot par tout le monde.
La totalité des gens qu’ils fréquentent sont plus intelligents que lui. Mais il ne prend que les bonnes décisions toute sa vie durant. C’est un personnage qui ne prend pas une mauvaise décision à travers toute sa vie. Qui fait un sans faute. Quand tu regardes le film Forrest Gump, il n’y a pas un moment où il a pris de mauvaises décisions. Toutes ses décisions étaient bonnes. Que ce soit les petits ou les grands. Et alors qu’il est con, il est réputé être con.
Donc c’est ça la réalité. L’intelligence au bout du jeu, au bout du compte, c’est avoir pris les bonnes décisions. Or, est ce que des gens qui sont génétiquement moins prédisposés à l’intelligence analytique prennent des bonnes décisions? La réponse est oui. Vais aller dans l’autre sens. Est ce que des gens qui sont génétiquement, puisqu’on dit que le clavier génétique génétiquement prédisposé a une intelligence analytique exacerbée, prennent des mauvaises décisions? Là aussi, je vais dire oui.
Gamelin, généralissime des forces françaises en 40, était major de Saint-Cyr et réputé supérieurement intelligent. Et il a fait n’importe quoi. Et cerise sur le gâteau, tous les dignitaires nazis qui ont été inculpés au procès de Nuremberg avaient un culte très supérieur à la moyenne. A commencer par Hermann Göring, qui avait recueilli 140 et tous les dignitaires. On leur a fait passer un test de QI, justement pour évaluer leur caractère de responsabilité. On s’est rendu compte que tous ces gens qui n’ont pris que les pires décisions de l’histoire possible au 20ème siècle étaient supérieurement intelligents, d’après nos critères et d’après nos notes.
J’aurais évalué complètement ce qu’on appelle l’intelligence ou pas. Tu l’as évoqué tout à l’heure, tu dis on n’utilise pas la totalité de ton cerveau, tu l’écris, je crois, mais petite équipe, tu sais que c’est beaucoup plus subtil que ça.
On utilise ce qu’on utilise, ce que dit notre cerveau. C’est faux, mais en fait, ce n’est pas que c’est faux, c’est que ça ne veut rien dire. Et donc, si tu veux, normalement, les vulgarisateurs aiment pas trop rentrer dans ce sujet compliqué. Si tu vulgarisateurs scientifiques, tout ce que tu as à dire, c’est non. C’est faux, c’est un mythe. C’est un Euromaïdan n’utilise pas que du cerveau.
En réalité, c’est vrai et c’est faux. C’est à dire que c’est faux. Parce que 10%, ça veut dire quoi? l’Énergie? Le flux sanguin, ça veut dire quoi? 10%? Les neurones, les neurones, ils sont tout le temps irrigué. Oui, il y a des différences d’irrigation de différentes zaire cérébrales selon la tâche mentale qu’on fait. Donc, on pourrait dire qu’est ce qui se passerait si tôt? Le cerveau était superdélégués. C’est un vrai sujet, mais dans un sens général, 10 pour cent, ça veut rien dire.
Par contre, c’est vrai aussi que ce que notre cerveau fait par rapport à ce qu’il pourrait faire, ça, c’est la grande question du potentiel versus l’actuel en philosophie. Qu’est ce qu’on fait de notre vie au sens général, au delà du cerveau? Ce qu’on fait de notre vie par rapport à ce qu’on pourrait en faire, c’est toujours infiniment inférieur. Ce qu’on pourrait faire de l’objet vie est toujours infiniment supérieur à ce qu’on en a fait pour de vrai.
Même chez les plus grands génies, je veux dire même même Einstein, Léonard de Vinci. Avant de mourir, dit je, je demande pardon à Dieu d’avoir mal utilisé ma vie. Léonard de Vinci, donc, lui même. Même des gars comme ça. Voilà ce qu’on pourrait faire reste très supérieur à ce qu’on a fait. Et de ce point de vue là, c’est encore plus vrai pour le cerveau, c’est à dire que l’ergonomie, la façon de la bonne façon d’utiliser le cerveau, on ne connait pas.
Et l’écriture, par exemple, est une étude découverte de l’humanité qu’on pouvait détourner notre cerveau en détournant ses capacités de reconnaissance de formes et ses capacités de reconnaissance des sons. On pouvait créer un système qui associe formes et sons, toutes les formes. On appelle ça des graphèmes. Il est sourd. On appelle ça des phonèmes, par exemple les lettres. Ah ça, c’était une tête de taureau n’est pas dans l’histoire. La lettre représentait une tête de taureau.
C’était pour la comptabilité. Concrètement, et on a détourné, on a.
On a domestiqué cette capacité que notre cerveau avait de produire et d’identifier des sons. Cette capacité que notre cerveau avait de produire et d’identifier des dessins, ça a pris cent mille ans. Mais on ne plus que ça d’ailleurs. 300, mille ans et on y est parvenu. Donc, pourrait on faire comme ça? Pour d’autres fonctions du cerveau, j’en suis convaincu.
Je représentais un chapitre dans Libérez votre cerveau sur ce sujet que j’ai appelé l’hyper écriture. Je suis convaincu qu’on pourrait et c’est dans ce sens là qu’on n’utilise pas tout.
Notre cerveau est vrai philosophiquement, mais on ne pourrait pas arriver à un genre le film.
Une pilule, une capsule, quelque chose qui va à nos limites ou au Lussi des nôtres.
Hop, hop! Sartre prenait ça, reprenait des amphétamines quand il écrivait. Bon, évidemment, Balzac tournait à trois cafetières avant midi et c’est un peu un des trucs qu’il a tué qui l’ont tué.
Et puis, Foucault se mettait un petit buvard d’acide. Toutes les tous les livres qu’il disait, il lisait un livre, il prenait un buvard, il enchaînait. Pour la petite histoire, c’est pendant un trip sous acide que les fenêtres en informatique, l’interface graphique avec les fenêtres, la souris, le pointeur ont été pensées. C’était des hippies qui se s’arrachait à l’acide et qui se sont dit pas si on pouvait voir dans l’ordinateur, ça serait génial, serait une révolution.
Voir dans l’ordinateur fenêtre. C’est logique, en tout cas sous acide, c’est logique. Du coup, on a des notre hop, ça existe ailleurs. Là, c’est les anti-OGM. C’est comme ça qu’on les appelle les nôtres. C’est ce qui améliore la concentration.
Par exemple, la théorie de la caféine, etc. Et des amphétamines. Bien entendu, les Néogène, c’est des trucs qui font halluciner ou qui dissocient du corps. Et on sait que les druides en prenaient quand ils prenaient de l’amanite tue mouches, précisément, qui contient du muscle molle puissant. Et puis, il y a les chamanes d’Amérique du Sud qui prennent de la Yamaska. J’ai eu l’honneur de pouvoir faire une cérémonie de la Yamaska. Confirmer que c’est le dissociatif le plus puissant pour l’instant qu’on connaisse dans l’humanité.
Et donc, oui, ça, ça change complètement d’ailleurs dans la Silicon Valley. C’est pas pour rien qu’ils prennent de la Yamaska au passage, ils prennent juste à DMT une approche très industrielle du truc. Donc oui, c’est possible. Mais comme disent les anglo des Weizineau, Filoche, c’est à dire que quand on prend un truc pour s’augmenter d’une façon ou d’une autre, ça réduit. Une autre dimension. Le cerveau est équilibré.
Et donc, quand on, quand on essaie de l’améliorer dans une direction, on on le rend moins bon dans une autre.
Il n’y a que la nature. Qui peut savoir Sifakis pour laquelle on a besoin d’être Générali. Si tu as une juste terminer là dessus, tu vois. L’homme de Néandertal était très spécialisé. Il avait une masse musculaire supérieure à la nôtre. Il avait une boîte crânienne supérieure à l’autre. On croit que l’homme. C’est une sorte de primitif qui n’est pas du tout la boîte crânienne 1,8 litre d’eau, c’est 1,3. Sans doute, notre cerveau est plus chiffonnés que le sien.
C’est peut être pour ça, mais il était beaucoup plus futé pour l’ère glaciaire quand la glacière s’est arrêtée. Il est mort, donc l’augmentation du cerveau. Pour conclure, c’est exactement le même délire. On peut essayer de faire des gens comme on voit en Chine. Déjà, ils font des contrôles antidopage aux examens et tout va regarder. Tu prends cette pilule, tu vas voir, tu vas. Tu vas pouvoir réussir le concours de Polytechnique? Oui, mais la vraie vie, c’est pas le concours de Polytechnique.
Peut être que en étant meilleur pour le concours de Polytechnique, tu seras moins bon dans la vraie vie. Je ne sais même pas, peut être, c’est sûr.
D’ailleurs, tu l’écrit dans ton livre ou tu cites un moment rajas apparaissent au moins un paradoxe ouramdane pardon, qui parle de stimulation transcrânienne, ce qui signifie qu’un.
À long terme ou à moyen terme, je ne sais pas, on pourra avoir une pilule pour télécharger une décharge pour télécharger de l’anglais ou du PHP ou un champion de tennis.
Ça sera lancé. Ça, c’est tout à fait possible. Ouais, le côté où on branche et où le gars arrive et dit je connais le. C’est tout à fait envisageable, en fait. Donc, rachat par Assou Rahman, qui est le père de la nouvelle économie. Il n’était pas pris au sérieux, donc il a été financé par l’US Air Force plutôt que par le monde universitaire.
Et au départ, il étudiait. Il étudiait les temps de réaction des pilotes. Son but, c’était d’augmenter la viabilité des pilotes de chasse. Et de ces travaux sont sortis pleins d’autres travaux.
Par exemple, ce qu’on appelle la substitution modal. C’est les travaux de back irrita et back irrita. Ils avaient réussi à faire voir des aveugles, par exemple en envoyant le signal sur leur langue qu’on avait des aveugles qui avaient jamais la rétine détruite. Fonctionnel. Il y avait une caméra qu’envoyé qui reproduisait le signal graphique sur leur langue sous forme d’impulsions et en six mois, ils arrivaient à reconnaître des peintures genre Le déjeuner sur l’herbe, etc. Parce que l’information était envoyée alors à leur cortex visuel.
Et en fait, en six mois d’entraînement, un faisceau de substance blanche s’était formé entre eux, leur cortex gustatif et leur cortex visuel, et il arrivaient à avoir une sensation de vision et pas soi même. À partir de ces travaux. On est aussi parvenu à réduire le temps d’apprentissage de certains pilotes. Il y avait des pilotes du simulateur. Ça aurait été trop dangereux de le faire en plein ciel et on regarde combien de temps il leur faut pour apprendre à bien poser l’avion dans des circonstances difficiles sur simulateur.
Et puis, on prend gros. On prend un groupe dans lequel il n’y a rien de particulier. Puis on prend un autre groupe dans lequel on envoie une petite décharge électrique dans l’autre groupe pour un placébo quand même, pour être sur une petite décharge électrique dans le cerveau, en ciblant bien une aire qui est impliquée dans cette routine de poser la jante et la boue. Ils apprennent plus vite. Donc demain, si on avait des capacités de stimulation plus précises.
Parce que le problème, c’est que la stimulation transcrânienne, ce n’est pas précis du tout. Si on avait des stimulations plus précises et qu’on arrivait à savoir exactement quelle population de neurones sont mobilisées dans l’apprentissage, notamment en regardant les grands maîtres, c’est à dire en Cartan, à un concertistes à Carnegie Hall ou en regardant Roger Federer en jouer en imagerie, il serait compliqué. Il faudrait, il faudrait un progrès considérable en matière de neuro imagerie neurostimulation. Il faudrait des trucs qui sont portables.
Quand fédérastes balance un service à 180, on puisse voir dans son cerveau quels neurones sont activés. Eh bien oui, ça pourrait être envisageable de télécharger des connaissances directement dans le cerveau et même d’aider des routines physiques. Absolument.
Mais qu’est ce qui se passe si, par exemple, je fais un stage de langue le lundi matin, tu fais une image de mon cerveau le vendredi soir, j’ai fait 5 jours d’anglais. Qu’est ce qui se passe sans des connexions?
Qui se serait faite pour festoie des faisceaux de substance blanche plus épais? Ça se verra. C’est vraiment les faisceaux qui collectent des populations de neurones seront plus épais. Quand on apprend à lire, on voit que le faisceau arqué s’épaissit et ça se voit tout de suite. Ce qu’on appelle la tracto de radio limite nos limites. Alors non, ce n’est pas nos limites puisque notre cerveau, notre boîte crânienne Fairly de 3 Midol n’a pas beaucoup de rencontres. C’est quand même moins qu’une bouteille d’eau classique qui fait ralite 5 et donc non pas nos limites.
Et en fait, quand on se surentraîné, on finit aussi parfois par perdre d’autres. D’autres coordinations, d’autres faisceaux de substance blanche, même si certains, et on ne sait pas pourquoi en neurosciences, ne dégénèrent quasiment jamais. Par exemple, le fameux le vélo, ça ne s’oublie pas. C’est vrai, on peut oublier le vélo, mais c’est un des trucs les plus durs à oublier. Et puis, les souvenirs associatifs, gustatifs. Même les Alzheimer’s qui n’arrivent plus à trouver les mots en phase terminale.
Je plus à trouver les mots. Mais ils ont l’odeur, ils ont l’odeur. Donc, on ne s’est pas exercé à l’évolution. C’est dire qu’il y a quand même le fait que l’odeur était beaucoup plus importante que les mots. Dans notre survie, donc, c’est sans doute pour ça qu’au fil des générations, mine de rien, ça a été sélectionné. Mais c’est ça que tu verras. Effectivement, quand tu drible comme ça, que ça s’appelle, quand tu répètes, par exemple, tu sais les guides de conversation, tu vas apprendre une langue, t’as ton petit guide chinois.
La laméthode a signé le blog Planète. Et puis t’as des phrases sans queue. Où sont les toilettes, s’il vous plait? So desagnat. Puis tu répète ça, puis tu fais ça plein de fois. Puis, au bout d’un moment, tu retire ces phrases. Tu vois ce faisceau de substance blanche dans certaines Zaire qui s’est épaissi. Tu parlais de taille du cerveau qui était plus évolué, l’homo sapiens. Il est plus plisser. Il est pas plus gros, mais il plisser.
Si on compare les cerveaux d’un Mozart ou de la Renaissance à aujourd’hui, est ce qu’on en 400 ans, ça a pu évoluer?
Alors oui, on ne verrait pas comme ça. Si on avait un cerveau dans le formol, on verrait pas de différence, mais l’humanité continue d’évoluer.
Mais on devient plus intelligent, alors c’est comme tu le sais, c’est comme si c’était un débat, c’est à dire qu’on a fait un test qui prétendait démontrer que l’humanité devient moins intelligent. Et j’ai attaqué ce test parce que j’ai pratiqué des tests similaires. Quand j’étais à Cambridge, je faisais ce qu’on appelle de la psycho acoustique, donc on envoyait dans des écouteurs des sons et on demandait aux gens, par exemple, quel aurait ils avaient entendu enpremier premier ou quelles leçons était plus grave que l’autre.
Tu as donc arrives dans une cabine? Puis tu entends. C’est cette deuxième qui est plus aiguë et tu fais ça comme ça pendant une heure. Dans ce genre de test 50, quand on essaie de mesurer l’intelligence de l’humanité depuis 150 ans, on a que des tests aussi simple que ça qu’il faut qu’on ait le même test du temps de la reine Victoria jusqu’au temps de Donald Trump. Et ce test là, effectivement, les gens sont moins abondants. Mais ce que je sais, moi, ayant fait passer des tas de sujets, c’est qu’en fait, quand tu gamberge n’était pas bon à ce test.
Quand Canta, par exemple, les étudiants, quand ils préparaient leurs examens, il était moins bon d’envoyer vraiment une période d’examen où on avait vu que les élèves étaient juste moins bon à savoir, qu’ils avaient apparemment le cerveau occupé et donc que des gens sont se sont servis de ce test pour dire que notre intelligence régressait. Au contraire, on gamberge trop, on a le cerveau trop pris, on a, on a cette fameuse info obésité et ça, ça fait, c’est connu, ça réduit les temps, ça augmente les temps de réaction.
Dire que quelqu’un qui se souvient de trop de choses, c’est pour ça que notre cerveau oublie. Parce que quand t’as trop de souvenirs, des temps de réaction explose. Et c’est pas bon du tout ce qu’un humain doit être capable de prendre des décisions rapidement. Le cerveau, le cerveau sait.
Il faut faire qu’il start.
Non, c’est plus compliqué que ça. C’est vraiment plus compliqué que j’ai un générique qui reste. Donc c’est pas, c’est pas FIFO, on en a pas.
Parmi les principes simples qu’on a, c’est Wire Together Fires Together, donc c’est par exemple à plusieurs reprises.
Tu vois, je associe un son et une couleur. Ben oui, ça va devenir ce qu’on appelle une synesthésie. Donc, tu peux associer lettres et couleurs. Peut être que tous les enfants le feraient d’ailleurs. Question Tu as sans doute Mozart, Z ou Beethoven le disait. Donc voilà, ça, c’est des principes généraux et tous les tous les neurones du cerveau les pratiquent pas cette règle. Mais elle est très répandue. Mais on n’a pas beaucoup d’autres principes qui soient aussi généraux dans le cerveau.
C’est un peu une boîte, à exception le cerveau. Dans ton livre, tu as un chapitre que je trouve intéressant également, c’est comment? Avec du papier blanc. Est ce qu’on peut? Akai, le cerveau complètement fou à prendre en défaut ce que l’on appelle un exploit. Quand tu disais il y a du hack, il y a plein de hack différent. Un des axes les plus les plus connus, c’est l’exploit. Et on peut le faire puisqu’en fait, on peut faire une clé à notre cerveau.
C’est tout.
C’est de l’informatique aussi. On d’Irénée, on dit un exploit en informatique aussi, mais c’est ça. C’est ça, le cerveau aussi. C’est à dire que le cerveau est imparfait. Il y a un an, quand tu allais en prendre la main, c’est la distance entre pousser le petit doigt. Oui, ça détermine ce qu’on peut qu’on peut attraper un ballon de basket. Il est optimisé pour être lampant d’une main et fait notre cerveau. Il a des empreintes d’attention, par exemple.
La seule différence, c’est que notre mère, on la voit un bébé au départ, savent pas que leur main est à eux. Tout début, les bébés voient ce truc qui se déplacent devant leurs yeux. Ils ne sont pas conscients que c’est normal, leur appartiennent. Et notre cerveau, on ne le voit pas.
Lampant de notre cerveau, ça ne saute pas aux yeux. La main, autant, c’est une donne. Un ballon qui fait trois fois la circonférence d’un ballon de basket. Je sais que je pourrais pas le manipuler facilement, mais avec le cerveau, tu peux faire des petits pièges comme ça aux gens en leur mettant trop de trucs dans la tête, ce qui fait qu’ensuite ils vont. Ils vont prendre des décisions réflexes. Et donc, comment payer les gens avec du papier blanc?
C’était une petite routine de Mentalist, un mec qui s’appelle Dérens Darren. Et ce qu’il fait, c’est qu’il arrive dans différentes boutiques et il leur dit Ah là, là, j’étais. J’étais un peu intimidé par le métro new yorkais. Ça se passe à New York et j’étais perdu. Alors vous pouvez me dire où est la station? Est ce qu’elle est à gauche et à droite? Elle est à louer. Ça, c’est l’espace. C’est moi, ce monsieur.
Je ne suis pas sûr que ça. Et puis, au moment où il va payer. Dis donc, je savais. Moi, j’étais un peu intimidé par un maître de Yorkais. Mais mon pote m’a dit Prends le, c’est bien, prends le, prends le bon et il donne son papier blanc à ce moment là. Et là, le type qui est encore dans sa tête avec une grosse tache spatiale, des tâches spatiales, c’est très prenant. C’est tellement prenant que ça, anesthésies.
C’est dire que si vous avez une piqûre, si vous savez que vous êtes pris sur une tâche spéciale, par exemple. Là, comme ça, cash. Si je te demande si moi 10 20.
Différents sites différents le bordeaux, le bordeaux, le bourgogne.
Quand tu a levé les yeux, là, quand tu es lever les yeux, il y a là un moment où pas besoin d’aller jusqu’au bout de la tâche. Mais quand lever les yeux, il y avait un moment où si je te plantait une aiguille, je me sentais pas possible. Et ça, ça vient de l’emploi, de l’attention.
C’est lampant, notre demande de citer Divin. Alors, tu vas aller chercher ça dans ta main. Son attention est pleine. Et du coup, balaie la petite info de douleur, elle n’aurait pas prise. Et ce qui se passe avec le mec qui fait du papier blanc, c’est exactement ça. Il sature complètement l’attention du gars.
Et ce qui fait que le cerveau, quand il a l’attention saturé, il prend des décisions réflexes. Donc prendre le pognon, par exemple, il doit avoir l’attention là dessus. Normalement, comme son attention est prise pas. Est ce que c’est à l’ouest où ls stations de métro qu’il faut tourner à droite ou à gauche ne sait plus bien y prendre mécaniquement le pognon sans regarder que c’est du pognon juste? Mécaniquement, il suffit que là, le toucher soit du papier.
Il suffit que le poids soit là. Il suffit que le bruit soit là. Mais la notion d’argent, qui est une notion du cortex préfrontal, eh bien, ne peut pas être reconnue. Et donc, qui mêle pognon dans la caisse. Et le gars se soutien cipayes comme une bague, un solitaire en diamant, 100 000 dollars en papier blanc. La faille, je la comprends. Mais est ce qu’on peut dire que finalement, ces choses qu’on croit qu’on sait faire faire deux choses en même temps, on peut pas le faire?
Ou comment expliquer? Là, tu me dis je donne tellement d’attention aux gars pour le métro, etc. Que finalement, la deuxième chose peut faire deux choses en même temps on discute ensemble. Tu me dis tiens, voilà, je suis en train d’écrire pendant que je te parle. Arrive. Mais à mon avis, est ce que je fais de la question? Je te pose Idriss, est ce que je fais deux choses en même temps ou très rapidement simultanément?
En fait, les deux. Notre cerveau est capable de faire du séquentiel ou du parallèle. Il a vraiment les degrés. Quand on marche, tu écoutent de la musique. Imagine, tu fais un jogging en écoutant Let’s Dance de David Bowie.
Tu fais l’histoire du président, tu te souviens? Ouais, il ne pouvait pas marcher et mâcher sans 100kg. En même temps, c’était de Ronald Reagan qu’on disait ça. Ben effectivement. Donc, en fait, dans la vraie vie, on peut le faire dans la vraie vie. On fait plein de trucs en même temps, tout le temps. C’est juste notre cerveau en plus. Le parallèle, c’est relaxant. Ça, c’est pour ça. Une marche en marche.
C’est relaxant. Ce qui nécessite de l’effort pour notre cerveau, c’est la conscience séquentielle. Ça, ça nécessite un vrai effort. C’est fatiguant. C’est à ça qu’on limite les commentaires sur leur cas d’école. C’est pour ça que les Allemands, ils ont le Gymnasium avec beaucoup plus de sport, beaucoup plus d’activités en extérieur. Mais nous, on fait cool, séquentielles. Et ça, c’est la corvée. C’est pour ça que quand, quand tu les élèves à faire ça longtemps, ils regardent par la fenêtre, ils se mettent en mode musique d’ascenseur dans leur tête, ils regardent leur téléphone, s’écrivent sur les tables parce qu’ils sont, ils ont envie de faire du parler.
Notre cerveau est vraiment capable de faire les deux et on peut faire la même chose en même temps.
Ça dépend ce que tu appelles une chose. En fait, il n’y a pas de réponse à la question.
Gengler, Gengler, marché, jonglez, c’est ultra prenant, alors tu vas s’asseoir.
C’est là que je dirais. Tu prends la conduite.
Marcher en chantant, c’est facile, mais tu prends la conduite, la conduite, tu fais plein de trucs en même temps.
Sidentifier les panneaux, tu essaies de savoir où tu dois aller et de savoir à quelle heure tu dois y être identifié, surtout si tu connais, tu comprends ukraino, tu comprends tes manœuvres, etc. Ça, ça te donne une idée de tout ce qu’on peut faire en même temps. Après, la question, c’est qu’est ce qu’on appelle une chose? Un conducteur amateur commence. Il fait tout en séquentiels. Il pense chacun de créneaux. Il pense, chacun ses mouvements.
Un conducteur chevronné, ça passe tout seul. Il peut penser à autre chose, écouter de la musique.
Je ne sais pas te dire quand je vais tourner, que j’ai mis le Liotard. Pourtant, je l’ai mis là parce que justement, c’est parce que tu connais depuis suffisamment longtemps pour ne plus avoir à y penser. Ça devient, ça devient un réflexe et donc c’est ça le faire.
En même temps, ce qu’on sait, c’est que plus on pratique, plus on est capable effectivement de ne pas solliciter notre cerveau en séquentielles pour faire une tâche. Quand une tâche a été vraiment répétée était vraiment dribler. Elle passe en parallèle. Quand on va parler de l’ordinateur échouerait, ça va ce que tu penses du cerveau. Je voudrais savoir ce que tu penses de l’IA alias. Est ce que ça va exister?
Est ce que tu comprends? Est ce que comme Poutine, celui qui maîtrisera l’IA, ça serait maîtrisera le monde? Est ce que ce que disent que ce que c’est un des plus grands dangers que l’on va connaître? Qu’est ce que tu en penses?
L’IA, c’est la nouvelle machine à vapeur. Donc, Poutine a raison. Quand tu prends le discours de Charles de Gaulle en 40, il disait bien nous avons été écrasés par les forces mécaniques de l’adversaire. C’est vrai que l’armée allemande était mieux mécanisée que l’armée, que l’armée française, en tout cas mieux organisée dans ses pouvoirs mécaniques. Elle a explosé l’armée française à cause de ça, et la mécanisation est en train d’évoluer en cotisations. C’est le terme que j’ai inventé dans mon prochain livre, la no utilisation, la mécanisation de l’esprit, donc la mécanique.
Ça permettait de fournir un travail, ça remplaçait les bras par une machine. Et maintenant, on a du travail cerveau. Avant, on avait du travail bras qui étaient remplaçables par des machines. Maintenant, on a du travail cerveau qui va être remplacé par des machines et évidemment, à l’avance. On ne peut pas dire qu’elle travaillait de la même façon, qu’on ne pouvait pas dire quel travail bras allait être totalement remplacé par le travail machine. On sait qu’encore aujourd’hui, l’industrie du luxe en France est là pour en témoigner.
Mais tout le travail, Branne n’a pas été éliminé. Hermès continue à faire des sacs à la main, même si on peut faire des sacs avec des machines. Donc, on ne peut pas prédire à l’avance les tendances de la substitution, comme pendant la révolution industrielle. On n’a pas pu prédire les tendances de substitution du travail brat par le travail, machine le travail, cerveau par le travail. Machine ne peut pas prédire à l’avance tout ce qui sera substitué.
Par contre, ce qui est sûr, c’est que des gens des travaux qui étaient considérés comme prestigieux, comme jouant aux échecs et bien eux, sont substituables complètement. C’était considéré comme très classe d’être un grand joueur d’échecs d’échecs. Garry Kasparov, qui s’était fait fumé par Peter Bluth. Est considéré comme très classe d’être un grand joueur de go, comme Lee Sedol, qui s’est fait filmer par AlphaGo de Google. Par contre, c’est considéré comme pas classe d’être un geek qui jouait à Starcraft 2.
Ça manque de bol, les machines n’arrivent pas à être meilleurs que les humains à Starcraft 2. Pour l’instant, c’est un peu le prochain horizon. D’ailleurs, Désir et l’intelligence artificielle d’Elon Musk, avec son projet Open GL, est en train de toucher. Aujourd’hui, des programmeurs sont en train de se rapprocher des programmeurs et être un programmeur, c’est beaucoup plus difficile. Même si c’est moins prestigieux en société, c’est beaucoup plus difficile mathématiquement qu’être un champion du monde de jeu de go.
Donc voilà, l’IA, si tu veux, c’est un chien. L’IA peut faire plein de choses et peut mordre le facteur, rapportait le journal.
Mais elle n’a pas éliminé le chien, n’a pas éliminé le métier de berger. Mais est ce que tu penses comme Luc Julia, que c’est plutôt ça sera une intelligence augmentée, plutôt artificielle.
Il y aura de l’intelligence augmentée, mais il y a déjà de l’intelligence artificielle dont l’intelligence augmentée ne sera jamais seule puisque ce qu’on appelle l’intelligence artificielle IA.
On appelle ça un rapport, assure Guy Élevé. C’est à dire qu’il y a eu besoin de peu d’entraînement. Le rapport assure Ici, tu vois un chien d’aveugle d’aveugle. Il a fallu beaucoup dresser un chien. Ça coûte très cher parce que le service qu’il rend reconnaître les feux, aller chercher une bière dans le frigo, que le service qu’il rend, c’est des centaines d’heures d’un mec qui facture 16S 150 euros. C’est pour ça qu’un chien d’aveugle, ça vaut 15.000 balles, jusqu’à 30000 balles pour certains, parce que tu dois payer toutes les heures.
Le rapport assure oui. C’est ça que le chien d’aveugle, il a un mauvais rapport, assure il, parce qu’il a fallu beaucoup d’heures pour obtenir son intelligence. Il y a des cilia qui ont un rapport absurdie élevé. C’est pour Artificial Intelligence, mais sous entendu humaine. Le rapport assure c’est quel service? Quelle intelligence? Pour combien d’humains? Combien de l’artificialité? Pour combien l’intelligence humaine? Il a fallu mobiliser. Tu as des gars qui sont capables d’apprendre toute seule qu’ils n’ont pas besoin d’humains pour s’entraîner et qui peuvent même déposer des brevets.
Ça existe, Tatsuya, qui crée les inventions de tous les types d’antennes pour des satellites. On appelle ça les antennes évoluées. Elles ont été trouvées par désir. Aucun humain ne les a trouvés ou guidés. Et du coup, quand ils ont déposé le brevet, ils ont mis la machine comme déposant. Alors, c’est pas légal. Pour l’instant, les machines n’ont pas de personnalité juridique, même si l’excellent avocat Alain Bensoussan milite pour que les machines. Et une personnalité juridique, justement.
Mais les chercheurs ont dit C’est pas nous, c’est la machine qui a trouvé ça. La vraie existe déjà. C’est ça, le truc. L’intelligence augmentée existe aussi. Mais dire qu’il n’y aura qu’une intelligence augmentée, c’est déjà faux puisque la vraie, il y a quand même pas besoin d’humains.
Elle existe déjà, mais ce qui m’étonne, est ce que j’écoute. Et ça me passionne parce que on a beaucoup, on a beaucoup de, on compare beaucoup l’IA. On peut faire beaucoup de parallèles avec le machine learning. J’ai reçu dans le podcast Eric Léandri de Quantin et j’ai posé la question de savoir comment.
Quand je tape Pulau vert rouge dans Google ou dans Cointe, j’ai un pull over rouge qui s’affiche ou une fiche et une fille avec un pull over rouge. Bon, entre 5000 Pulau verts, 5000 couleurs rouge et 5000 filles, quand tu vas tapping au rouge, elle va apparaître à l’écran. Bon, ça, c’est le machine learning et tu pourrais dire c’est l’intelligence qui va en déduire.
Vert bleu, ça s’est entraîné, c’est notre intelligence artificielle. C’est ce que je voudrais comprendre, c’est que pour pouvoir entrainer, moi, je te donne un exemple. J’ai ma petite fille qui adore les animaux. Alors elle, elle regarde par exemple tout un tas la girafe, l’éléphant, etc. Et un jour, je lui montre en webcam comme ça, un hérisson. Mais c’était un peluche qui n’a rien à voir physiquement avec un hérisson bleu et son cerveau.
Donc, une fois, elle est allée dire à un hérisson comment aujourd’hui, la machine va pouvoir interpréter, prendre des initiatives. Et dire c’est un hérisson. Physiquement, je te jure, ça n’a rien à voir qu’un hérisson, vous que physiquement, ça va en avoir.
Qu’en fait, cette peluche? Elle a été conçue par des humains, pour des humains et donc à partir de la peluche, a été conçue par des humains pour des humains de base. Il y a là des éléments de la compréhension du concept de hérisson chez l’humain qui sont reproduits dedans et qui, peut être un chat ou un chien, n’auraient pas identifié.
Mais elle a été faite par des humains, pour des humains. Cette pollution, ça déjà, c’est un avantage pour ta fille. Ensuite, la reconnaissance de formes, c’est la grande spécialité de notre cerveau.
Les IA sont très mauvaises là dedans, mais j’ai d’autres exemples. Tu vois, par exemple, si tu fais, tu dis une machine. Quand il pleut, faut prendre un parapluie que tu vas lui faire quatre fois, cinq fois, cinq mille fois. Il pleut, il va comprendre. Toi, tu sors la première fois, tu te fais rincer. La deuxième fois, tu prends un parapluie, tu ne vaut pas cinquante fois.
Nantes a des machines, t’as les machines qui peuvent prendre aussi beaucoup plus vite que nous. Par exemple, t’avais un drone, donc, à l’Université de Strasbourg. Ils ont mis au point un petit robot avion qui, en fait, apprend à voler pendant que tu le jette. Donc, ils ont une petite boule, une sorte de petit drone male mal foutu qui ne sait pas voler.
Et le temps que tu me jette, il a trouvé comment voler. Donc, en un sens, nous, il nous faut des semestres pour apprendre à marcher.
Mais là, ce petit robot barre en quelques secondes. Parce qu’en fait, il peut apprendre aux milliards de mille milliards de fois par seconde. Tu jettes le machin et avant de toucher le sol, il a trouvé comment voler. Donc, c’est juste que nous, on est très bon en reconnaissance de formes. Il y a plein de choses sur lesquelles on est très bons, sur lesquelles les machines sont très mauvaises, mais en apprentissage, par exemple, de ce qu’on appelle la théorie des concepts.
On est très. Les machines sont très mauvaises. C’est pour ça que quand on fait des captchas, là, tu sais, quand tu tu crées un compte. On te demande êtes vous une machine? Et tu dois reconnaître alors cocher les cases où il y a une bouche d’incendie ou une caulier. Les machines sont super mauvaises la dedans et nous, on est très, très bon, mettons que notre cerveau est fait pour ça. Donc oui, tu vois d’entrée de jeu des forces et des faiblesses qui sont différemment réparties entre la machine et l’homme.
Mais est ce qu’un jour, tu penses qu’on pourrait enrayer ce fameux test avec le sujets plus Kika ou la réservation chez le coiffeur ou le restaurant? Est ce que tu penses un jour qu’on pourra avoir des vraies conversations, pas des bottes bidon? On parle de 2029 avec le stade, le test de Turing. Est ce que tu penses à un moment qu’on va y arriver? Où on aura vraiment quelqu’un?
Alors le test de Turing qui évolue en permanence, que les tout premiers tests de Turing, c’était pouvoir jouer au morpion. Enfin, les premières zinnia et jouer au morpion sur un oscilloscope avec une bonne dumal. Et puis, le test de Turing, c’est juste quelque chose qui peut discerné une machine à terme humain. Si la machine evolue, le test de Turing évolue, par exemple avec les dits fake.
On arrive aujourd’hui de moins en moins facilement à identifier certains types fake, mais il faut savoir que quand on a fait part dans les faits, se sont tus, s’est saisi a qui font des fausses vidéos.
Tu peux mettre, par exemple, le visage de Clint Eastwood sur une scène de Robert De Niro. Donc, si tu veux revoir demain Taxi Driver avec la tête depuis Eastwood plutôt que Robert De Niro, tu peux évidemment, tu sauras faire la différence, mais il y a une IA qui va te coller les mimiques de Clint Eastwood à la place.
C’est ce que fait Quand Lou le soir, il me semble.
Sauf que lui, c’est un humain. Maintenant, on arrive à le faire. On arrive à le faire avec des machines et on avait fait comme ça, dit faict Obama qui faisait un faux discours, etc. Donc, il faut savoir que la première fois qu’on a eu du cinéma avec notamment l’entrée d’un train en gare de La Ciotat, ce fameux film des frères Lumière. L’audience, l’audience sortait de la salle. On croyait vraiment qu’un train leur arrivait dessus.
L’illusion était tellement frappante. À l’époque, tu avais des gens qui sortaient de la salle. Ils croyaient que c’était une sorte de machine réelle qui était planqué derrière la toile.
Quelle est leur fançais dessus aujourd’hui? On a beau avoir la 3D, on a beau avoir l’IMAX, etc. On le sait, ça nous impressionne plus pour l’équipe tech, ce ne sera pareil pour l’IA, ce ne sera pas.
Et on a des gars qui peuvent écrire des emails de la main d’un bord. On leur on les nourrit avec les imen qui ont été écrits par un parrain défunt, et elle arrive à t’écrire de nouveaux IMEI en copiant son style, en copiant ses mimiques, en copiant ses fautes d’orthographe, etc. Ce qui fait que même sa famille peut s’y tromper. Même sa famille peut se dire avec tous les problèmes que ça peut poser pour l’héritage authentication, vol d’identité, arnaques en ligne, etc.
Mais en même temps, tu vois, l’humanité s’améliore. Donc il va y avoir une course aux armements entre ce que la machine peut faire. Est ce que l’humain peut repérer? Et l’IA va être un vrai miroir pour nous.
Toi qui est spécialisé, comment on peut? Comment tu peux expliquer à moins que tu parlais d’un Lytro 3 c’est ça le cerveau.
Le volume de la boite crânienne humaine est de 3. Il consomme quoi? 20 watts, soit moins.
C’est moins que ça. Je pense à vérifier la tu vois, tu me prends au dépourvu, mais je pense que c’est moins que ça.
Comment c’est possible? Comment il n’y arrive pas? Quoi?
Faut savoir qu’un colibri certains colibris consomme 2 grammes de graisse pour faire. Venezuela, Texas. En fait, certains crocodiles du Nil peuvent survivre deux ans sans manger. Voilà deux ans.
Et c’est ça le truc, c’est ça. C’est du mimétisme. Du coup, c’est plus vraiment de l’intelligence artificielle. C’est que tu vois mon ordinateur là. J’ai dû le brancher pendant le podcast. Y’a pas la caméra. Je peux dire quand tu m’as demandé ce que j’étais en train d’aller chercher parce que mon ordinateur est plus assez de batterie. Et voilà cet ordinateur en une journée.
Il meurt de faim concrètement, puis de batterie 7 morts de faim chez moi pour mourir de faim. C’est 33 jours. Moralité perte de la batterie, c’est facile, perdre du gras, c’est difficile, c’est qu’on ne puisse pas brancher mon ordinateur directement dans mon Bourlet, mais tu vois, l’idée, c’est que la nature est très, très bien foutue pour le cerveau. C’est ça l’idée. Et l’intelligence, effectivement, est tellement bien foutu que WAIS, ce fameux GPS qui a été racheté par Google pour plus d’un milliard de dollars quand même!
S’est inspiré des fourmilières. Il n’y a pas d’embouteillage dans une fourmilière parce que les fourmis déposent une goutte de phéromones sur le sol quand elles sortent. Et elles sont entraînées à suivre le chemin le plus parfumé des phéromones. C’est du parfum. Eh bien oui, il a copié ce modèle d’élastiques Mergier en biologie. Ça a été découvert par un biologiste français. Et à chaque fois que tu appuie sur le frein, ils mettent un mois sur la carte ce que tu appuies sur le plus, sur le pendant, sur l’accélérateur, ils mettent un plus.
Et ce faisant, en agrégeant tous les mois et les plus de la journée, ils ont les cartes chaleur de la ville et ils peuvent te dire oui, il faut passer.
Alors, on note les prémices de l’informatique quantique au cerveau. Là, à un moment, on pourra le brancher. On avoir quelque chose d’équivalent. Une machine équivalente qui pourra calculer, créer des créer des connexions. Tu sais que c’est un problème de sociologie universitaire. Parfois, il y a des sujets que tu ne peux pas aborder. Parfois, il y a des sujets qui sont validés scientifiquement, mais que des père ne se laisseront pas aborder. Et l’un d’entre eux a été pendant très longtemps dans tous les domaines.
Toute révolution scientifique est là. C’est là qu’elle commence par être édicules et a ensuite été considérée comme dangereuse. Finalement, elle devient évidente la relativité générale, la tectonique des plaques, etc. Mais il y avait une question qui était considérée comme ridicule par les neuroscientifiques qui avaient été posées par des physiciens Brian Joseph Josephson, notamment, et Roger Penrose, un ami de Stephen Hawking, Brian Johnson, les prix Nobel. Et c’était Gatiss, de l’informatique quantique dans le cerveau.
Et à cette question, nous n’avons toujours pas de réponse. L’immense majorité des neuroscientifiques n’a évidemment n’ont pas la moindre preuve, en fait, parce que c’est un métier où on confond souvent. C’est ce qu’on appelle en science. On dit absence de six notes évidentes. Sauvabelin, c’est à dire là, l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. C’est une erreur que font énormément de chercheurs et d’universitaires de croire que s’il n’y a pas de preuves publiés, cela veut dire qu’elle n’existe pas.
C’est vous dire qu’on a la preuve qu’elle n’existe pas. Ça aussi, c’est rappelé par Nicolas Taleb Nassim Nicolas Taleb qui dit en statistique, c’est faux. Absa d’évidences is not evidence. L’absence de l’informatique quantique dans le cerveau. C’est une question en réalité très sérieuse. Si tu la pose à des neuroscientifiques un peu plan plan comme Stanislas Dwan ou Franco Ramu, t’auras une réponse immédiate qui, ne donnant pas du tout, ne sont pas physiciens quantiques. Ils vont te répondre tout de suite si tu la pose à des gens un peu plus aboutis dans le domaine, et notamment Roger Penrose, mais pas.
Tu verras que c’est beaucoup plus compliqué et qu’on ne peut pas répondre à cette question aujourd’hui, qu’on a même des instituts de recherche notamment, notamment au Japon, une Stasiulis Institut de recherche public sérieux qui ne sont pas juste des petits délires de milliardaires qui s’interroge là dessus. Donc, pour répondre à ta question, si on a, si on a l’informatique quantique, est ce qu’on va dépasser le cerveau? Bah, peut être même pas. Je ne sais pas si on pourra comparer, faire une course.
Alors déjà, je sais que tu tiens beaucoup Apple dans les bannières qui note justement. Maintenant, il parle de ces pays neuronales. Oui, c’est le marketing, peut être.
Oui, oui et non. Parce que les M1, Apple est en train de produire une révolution silencieuse avec celle de ces nouvelles puces. C’est du délire complet. Elles ont d’ailleurs des consommations que les architectura rm advans de ce risque majeur. Donc, on avait les architectures 6 qui risque? Et les architectures RISC sont très, très peu gourmandes en énergie. C’est pour ça que c’était Irem qui qui faisait les puces qui faisaient les modèles des puces pour les smartphones.
C’est pour ça qu’une telle a complètement raté ça. T’as pas de puce Intel dans le smartphone? Intel a complètement raté cette révolution. Elles ont été mobilisés précisément parce qu’elles avaient une consommation très, très basse, à tel point que parfois, l’électricité statique suffisait à les activer. C’est le gars qui a inventé les architectures RISC. Il a été frappé de voir qu’en fait, il n’avait même pas branché le circuit d’alimentation et le machin tournait. C’est d’ailleurs utilisé par les services secrets pour produire des machines espionnes qui peuvent fonctionner uniquement à l’électricité statique.
Montrer un peu le niveau. Et Apple a produit ça. Mais ils se sont beaucoup inspirés du cerveau dans l’architecture. C’est tout à fait exact. C’est pas juste du marketing. Leurs puces sont réellement orphiques. Tu as IBM, qui a même breveté par ailleurs un nouveau. Un nouvel élément de circuit qu’on appelle le même Risto et qui reco qui reforme certains aspects des synapses. Donc, c’est pas du marketing du tout. Apple a réellement passé autant du marketing que de rappeler que WAIS vient des fourmilières WAIS.
Effectivement, ce n’est pas aussi intelligent qu’une fourmilières, mais ça extrait un fonctionnement fondamental des fourmilières pour sortir ce logiciel. Et Apple a extrait différents fonctionnements fondamentaux du cerveau pour faire ces fameuses puces neurones orphique. D’un autre côté. On ne peut pas comparer. Aujourd’hui, on tellement parler de qui on a parlé que quand on a parlé de mesurer que c’était l’intelligence, j’ai eu l’impression pendant des années. On mesuré finalement l’intelligence avec le jeu de go.
Ou voilà. C’est plus comme ça ne pourra plus être comme ça. Comment on peut mesurer aujourd’hui l’intelligence humaine? Est ce que à un moment? Elles vont soit marcher en parallèle avec la machine. Un moment, ça peut se croiser ou s’inverser.
C’est vraiment, c’est vraiment comme la mécanisation du travail des bras.
À quoi Jarecki ou Jarville va un jour exister ou c’est très utile.
Par exemple, tu vas faire un petit test, je prends mon téléphone et je pose une question à Siri. Siri, ça fait combien? 0 divisé par 0. Bon, et le rêve d’APM, c’est comme tu disais Järvi, qui c’est un acronyme.
D’ailleurs, c’est une chose de Noether. Je ne sais plus quoi, c’est que je puisse dire si tu veux pas te trouver un job d’été à ma fille à Singapour. Tu vas pas lui réserver son billet d’avion, tu prends une blouse te plait, tu veux pas faire en sorte que ce soit compatible avec la compétition d’équitation du mois d’août? Je ne me rappelle plus, mais tu vas chercher dans son agenda. Tu feras en sorte que ça marche. Profitons en pour lui faire 3 CV, 3 lettres de motivation selon les boites, ce qui est candidaté profil pour lui acheter les tailleurs, si possible dans la couleur préférée du type qui serait susceptible de l’interviewer quand tu auras stocké son profil sur Facebook.
Et puis, choisit évidemment des sujets de conversation qu’elle pourrait aborder dans l’entretien d’embauche réserver son appartement, verser la caution et va lui faire faire son visa. Ben là, ce que je viens de demander, ça nécessiterait un majordome. Ce sera majordome, Alfred Järvi. Mais justement, c’est ça en plus, entre Iron Man et Batman. Batman a Alfred et Iron Man, il a Jarny. Donc, c’est ça l’idée, c’est que il faudrait un majordome.
Et il faudrait, après deux semaines de boulot, un majordome pour faire tout ça. Et le rêve. Apple, c’est que ça fasse comme ça en 30 secondes. Mais moi, ça, c’est possible ça. C’est possible d’avoir des services de majordome comme ça. Avec Liya, ça va être une révolution comparable. Ah, tu vois par exemple comment j’ai fait 3 doctorats.
J’ai fait 3 doctorats parce que je suis né quand il y avait Internet. Pas de fumée juste avant Internet. J’ai fait mes doctorat quand il y avait Internet, donc il y avait plus besoin d’aller physiquement à la bibliothèque Sainte-Geneviève pour se documenter. Je pouvais tout de suite, avec Google Scholar, sortir une référence, la lire et la noter. Ça mine de rien. Mis bout à bout, ça te fait des heures de travail qui sont des dizaines d’heures, des centaines d’heures qui sont économisées.
Eh bien, c’est pareil avec. Avec ça, tu vois. Aujourd’hui, il faudra encore qu’un majordome dépense ses heures pour faire un CV. Lettre de motivation. Tu sais tout ça demain. Peut être que la machine pourra le faire tout seul. On est encore loin. Oui, on est encore vivants. Tu sais, c’est comme ça, mais c’est vrai. Il peut y voir la destruction par les jeux vidéo.
Alors tu es passionné de jeux vidéo, il me semble. A titre personnel, je ne sais pas comment tu trouves le temps déjà, le temps que tu joue à fond.
Alors voilà, je joue à plein truc. Le meilleur jeu des meilleurs jeux de tous les temps, pour moi, c’est The Witcher 3, je crois commanditant un chef d’oeuvre, un des meilleurs studios, donc, c’est celui qui produit ce jeu qui s’appelle CD Projekt Red. C’est un studio polonais qui a failli mourir, qui a failli faire faillite et c’était des gars qui vendaient des CD sous le manteau piraté. Juste après, dans les années 90, il vendait des Windows 95 à l’arrache, etc.
Quand la Pologne s’est sortie du communisme et avec leurs bénéfices qu’ils ont fait, ils ont créé un petit studio de jeu qui faisait des traductions. Finalement, ils ont fait ce studio qui est un chef d’oeuvre absolu, qui produit The Witcher 3 ou Decideurs Punch, le nouveau qui sort. Et sinon, je joue à des jeux de stratégie. J’aime bien voir Gueibe des studio français Eugen Systems, qui sont très, très bon studio. J’aime bien SimCity.
J’aime bien Civilization Civilization 6, un excellent jeu, vraiment très, très bon boulot.
Et je ne fais pas du Call of Duty où ce genre de choses.
Si j’ai fait colophon chez moi, je suis moins un colosse, mais j’aime bien.
Ça me détend, mais moi, je préfère les jeux où tu dois cogiter, comme sur une console ou sur l’ordinateur. Les deux consoles ordi puisque comme je voyage beaucoup mieux, j’aime beaucoup faire des Mario Kart. Ça, c’est ça. C’est vraiment pour ça que j’ai grandi là dedans. Ouais, les deux.
Moi, je suis quand même d’une génération où. Le cerveau admirable, c’était l’homme. C’était le Kasparov aux échecs. Bon, tu écris. J’ai beaucoup étudié, les proclamèrent. Ce qui m’a frappé chez eux, c’est que si certains étaient en échec scolaire et rejetés par notre système éducatif, ils avaient développé un niveau de compétence en algorithmique informatique et optimisations dignes d’un élève de master.
Parfois même la Noctambus, le jeu vidéo, le jeu vidéo, c’est ça développe à fond.
Non, c’était bon qui développe, c’est toujours pareil. C’est à dire que le jeu vidéo est beaucoup plus grosse variances des deux côtés, c’est beaucoup plus facile d’y rentrer. Un jeu d’échecs cours, c’est plus dur d’y rentrer, mais c’est beaucoup plus difficile aussi d’être excellent dedans. Et pro gamer. Je n’ai pas pris n’importe quel joueur pro gamer, les gars qui arrivent à être numéro un mondiaux dans leur domaine. Eux, effectivement. D’ailleurs, d’un point de vue complètement cognitif, ils sont meilleurs que Kasparov.
Tout simplement parce que les y’a pas à les battre, les y a presque pas de.
Comment tu peux quand tu parles, tu dis justement dans le programmeur, il va faire 400 actions par minute. Ouais, c’est pas une méthode de calcul d’échelle comparable avec celle de Kasparov, qui sait qu’à 40 coups dans sa tête, justement, c’est parce que tu sais bien que Carlsen, par exemple, le prodigieuse échecs, peut jouer 30 parties simultanément.
Exclu, il peut exploser. Les bons joueurs d’échecs, il y en a 30 et les explose simultanément avec les autres. Il prend comme ça, il fait aller retour et fument tous. Et il n’est pas tout seul. Il a 28 victoires et 2 peut être ma patte. Donc en fait, y’a une mesure en informatique, ça s’appelle le facteur de branchement et le facteur de branchement, c’est le nombre de degrés de liberté. Or, quand tu prends un joueur de Starcraft 2 professionnel, effectivement une partie professionnelle du retour de 30 minutes.
Ces joueurs, ils ont entre 400 et 800 actions par minute. Ils ont des pics à 800 action par minute qui ne font pas ça de toute une minute. Mais ils ont des pics où ils te sortent très actions par seconde 800 actions pas par minute, transactions par seconde. C’est comme si tu jouais la grande valse brillante de Chopin qu’ils ont sur leur clavier et que les raccourcis clavier et la souris clavier souris. Et ils ont donc un clavier de piano.
À 88 touches. On peut comparer 88 touches, plus les pédales à clavier d’ordinateur. Plus la souris, c’est encore plus 88 touches puisque la souris est analogique. Mais les pédales aussi.
Alors on va dire touristique estime qu’un stick clavier souris, mais en simplifiant, on va dire que c’est autant de haute, autant de complexité qu’un piano. 30 minutes 400 actions par minute en moyenne et 88 actions possibles. Ça te fait un facteur de branchement de 88 puissance 400 fois 30. Et ça, c’est beaucoup. En fait, c’est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup plus que le jeu de go qui a lui même beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de jeu d’échecs.
Le nombre de parties de jeu d’échecs possibles est de l’ordre de 10 puissance 120. Ça s’appelle le nombre de Shannon. C’est Claude Shannon, le père de la théorie de l’information, qui a calculé en première approximation, le nombre de Shannon. C’est un suivi de 120 0. C’est le nombre de parties d’échecs plausibles.
Quand je te dis que ce n’est pas comparable, alors excusez moi parce que je ne connais pas. Je ne connais pas bien Starcraft. Prenons le cas, par exemple, de Call of Duty ou un jeu de bataille, un jeu de jeu?
Oui, ça, c’est un récepteur de branchement énorme, mise à part que ce qu’on disait au début sur, par exemple, l’intelligence d’humus. Tout ce que tu veux dire qu’à un moment, quand je rentre chez moi à la maison.
Je où je tourne, je ne mets pas, je mets mon clignotant, je ne sais même pas si je l’ai mis, mais j’ai mis mon clignotant. Je ne savait pas dire oui, je suis d’accord, mais quand tu fais 400 ou 800 actions par minute, tu as des réflexes. C’est même plus ton cerveau qui est ton cerveau, c’est ton cerveau derrière. Mais c’était doa qui?
Comment expliquer tandis que Kasparov se cette monnaie? Je te contredit parce que j’ai du mal à exprimer ce que tu veux dire, c’est l’action et pas délibérée à 400 à peine. Si les actions des actions des programmeurs à 400 actions par minute 4, elles sont libérées, elles sont réfléchies et la moindre erreur leur coûte la partie. La moindre erreur de ce qu’on appelle la microgestion, qui n’existe pas aux échecs. Mais justement, Yenne, une notion de microgestion et de microgestion à Starcraft 2, qui fait que le jeu mathématiquement infiniment plus difficile.
Et encore une fois, j’insiste. La raison pour laquelle les IA n’arrivent pas à battre les joueurs professionnels alors qu’elle expose des joueurs d’échecs depuis les années 90, eh bien, c’est que chaque action peut produire un déferlement chaotique de conséquences qui change toute la partie.
T’as mal placé ton unité, es tu là? Un tout petit peu mal placé près du Rocher. Et du coup, elle était moins. Elles était plus exposée. Elle s’est faite battre. ATU tu perd à la bataille qui te fait perdre la partie.
Je suis d’accord parce que c’est de la stratégie et là, tu le compare facilement au jeu d’échecs et de la stratégie, de toute façon. Mais si on prend un jeu de plateforme, par exemple, un jeu de plateforme, c’est si je mets mon doigt sur la plaque chauffante. Je le retire direct. C’est un résidu.
Il y a beaucoup de réflexes dans le jeu, mais c’est pas c’est à dire. Là, tu parles comme un joueur normal. Oui, mais là, on parle de pro gamer. Donc sur un jeu de balle, un jeu de plateforme, on parlerait pas juste d’un gars qui jouait Mario. On parlerait des gars qui font ce qu’on appelle du speedrun et donc du speedrun, désire finir le jeu très rapidement en utilisant ou pas des bugs du jeu ou aux échecs.
Oui, si tu veux bien. Et du coup, là, dans un jeu de plates formes, je peux t’assurer que l’appareil, le moindre, la moindre petite erreur t’envoie un éclair et que oui, du coup, tu perds speedrun et donc c’est vraiment pareil. Les IA ne sont pas aussi bonnes que les humains là dessus aussi, et c’est vraiment une mesure pour le coup d’intelligence au sens informatique du terme. Alors qu’au jeu d’échecs ou au jeu de Go Échecs, c’est 85 90 jeux de go, c’est 2000 2014, si je me trompe.
Allez repasser aux questions persos. C’est la dernière partie du podcast. Juste au niveau de l’emploi du temps. Et 3 doctorats. Tu faisais quoi comme deux heures par nuit, comme je te disais?
Et je n’ai eu qu’une seule. Et c’était même pas une année Jussy. Et ça, ça a dû être plus qu’une année, remarque celle. Je n’avais qu’une seule année où j’avais les 3 en même temps et c’est pas lui. Ce n’était pas la même. Si tu veux dans un doctorat, tu travailles pas à la même intensité tous les trois ans. T’as des phases d’exploration et d’exploitation de phase d’exploitation. C’est quand tu rédige sécante sur la phase d’exploitation.
C’est souvent la plus fatigante, la plus stressante. Les phases d’exploration sont beaucoup moins fatiguant, donc en réalité, t’as pas du tout besoin de faire du 14 heures par jour.
D’ailleurs, c’est contre productif. On en a plein qui te le diront. T’es un grand chercheur en robotique qui s’appelle George Chammes, de Stanford, et qui a écrit cette bande dessinée qui s’appelle Pieth Comics, ce qui est très populaire. Et il a fait une série de conférences qui s’appelle Le pouvoir de la procrastination. Le pouvoir, du fait de remettre au lendemain, est tout à fait raison dans le sens où la procrastination peut améliorer son contenu. Ça a été le cas pour libérer votre cerveau.
C’était le cas pour la connaissance. Donc non, il ne faut pas travailler. C’est une vision très, très classe préparatoire boudhiste. Croire qu’en fait, c’est la quantité de travail qui détermine le succès. C’est totalement faux. C’est bien pour ça que Bill Gates se disait Je prends des gens paresseux pour faire des tâches parce qu’ils vont trouver une façon plus simple de faire une façon qui consommera moins d’énergie, qui sera, qui sera plus facile. Et c’est tout à fait vrai, c’est à dire qu’il ne faut pas travailler dur.
Il faut travailler intelligent et j’ai travaillé intelligent.
C’est toujours un fou. San Francisco Oui et non.
C’est une action manquée à mon dernier voyage à San Francisco. Je parlais pour la Singularity University, tu sais la Mecque des transhumanistes, et j’avais donc une bague avant que je portais une petite bague ou une alliance.
Et je m’étais marié à San Francisco. Symboliquement, quand je faisais mon master, j’étudiais le cas de cette femme qui avait épousé la tour Eiffel. Elle s’appelle Erika Eifel et elle a fait changer son nom. Cette maladie m’a fait qu’elle avait une attraction physique sexuelle pour la tour Eiffel et je m’étais dit que c’était mignon. J’allais épouser San Francisco, une ville que j’aime beaucoup, résiliente, anti fragile. C’est le tremblement de terre de 1906, l’a rendue plus forte, a permis de créer la Silicon Valley.
Tout ça, tout ça. Et puis dernièrement, j’ai vu évidemment le défaut qui avait fait de cette ville une grande ville, et notamment le fait qu’il y avait un immobilier pas cher dans la vallée. Tout ça. Maintenant, on a vraiment des clodos en état psychiatrique, à peu près tous les pâtés de maisons, ce qui est un scandale. Je veux dire quand c’est lesforces. Quant à Apple, quant à Google, quant à Facebook, Twitter là bas a prédit que la Ville a un peu déconné.
Quoi? Le prix de l’immobilier est devenu complètement dingue. Ceci explique cela. Aujourd’hui, San Francisco est une des villes les plus chères du monde. J’ai vécu et je vois les prix augmenter année après année. Ça fait 20 ans qu’ils augmentent. Donc y’a des trucs qui me déplaisent maintenant à San Francisco, mais il y a quand même des trucs qui me plaisent.
Énorme, vu que les grands patrons organisent. Je crois que c’est tous les mardis ou tous les jeudis des distributions de repas à leur initiative. Pas une initiative de la Ville.
Oui, c’est ça qui est incroyable, mais pourtant. Et pourtant, la Californie est un Etat où il y a des taxes très élevées. C’est pas du tout un paradis fiscal.
Elon Musk voulait quitter la Californie d’ailleurs parce qu’il vit au Texas maintenant depuis qu’il a déménagé. Et ça prouve bien qu’il y en avait plein le cul de l’attitude complètement merdique de certains en Californie, notamment dans l’Etat californien qui est réputé être très corrompu. C’est connu depuis assez longtemps. Donc oui, voilà maintenant les milliardaires qui font les fonds, les soupes populaires qui en font des impôts plutôt que la ville de San Francisco. Oui, c’est la Silicon Valley. Est elle en train de se réinventer ou était elle en train de décliner?
C’est une vraie question.
La plus grande fierté?
Ah ben moi, maintenant, ma plus grande fierté, c’est d’avoir résolu la conjecture de Colas. Je revendique totalement la preuve de cette conjecture. Il faut savoir qu’en mathématiques, la conjecture de Colette est un des problèmes mathématiques les plus durs de tous les temps. Qui est pourtant très simple à expliquer. Tu prends un nombre entier 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 jusqu’à l’infini. Tu prends un nombre entier. Si les pertes se divisent par deux, s’il est impair, tu multiplie par 3 et tu rajoutera.
On appelle ça le problème des 3 n+1. Donc, par exemple, tu prends le nombre 2 ça va te donner 1. Je prends le nombre 1 en pertes, ça va être donné 3 n 1 4 4 4 4. Ces pertes, ça va te donner 2 qui données. Tu te retrouves avec du 1 4 2 1, 4 2. Maintenant, tu prends 3 3. Ça va te donner 9 10 jusqu’à 10. Dit, ça va donner 5 parce 10, c’était 5.
Valeur multiplié par 3. Ça fait 15 +1 16 qui est une puissance de 2. Aménas et. Pas connu. Si, quand tu fais tous les nombres entiers de 1 jusqu’à l’infini, ça te ramener à 1. De faire ça indéfiniment. Tu es, tu suit cette dynamique. Tu prends par exemple de 2 puissance 99 moizan et tu continues comme ça. Est ce que ça te ramène à et c’est un problème ou faire des mathématiques? Je revendique de l’avoir fermé.
J’ai publié sur les hyper archives en ligne du CNRS. Une preuve en 23 pages. Il faut savoir qu’en mathématiques, ce genre de travail, ça met 4 5 ans à l’être, à être décortiqué, reconnu. Tu prends un cas similaire. Grigori Perelman, le plus grand mathématicien en vie aujourd’hui, qui a résolu la conjecture de Poincaré.
La conjecture de Poincaré, si elle est assez facile à expliquer, si tu prends n’importe quel objet en 3D qui n’a pas de trous, par exemple dans pas un anneau, n’importe quel objet en 3D qui n’a pas de trous. Peux tu le ramener à une sphère en un nombre fini de déformations? Et 7:1? Si c’était un problème qui était ouvert depuis Poincaré et tu? Grigori Perelman a résolu. Il a fallu 5 6 ans pour que sa preuve soit reconnue et surtout, il a refusé la médaille.
Fields lui a refusé la médaille. Il a refusé un million de dollars. En plus, il y avait aussi un prix d’un million de dollars à quiconque résoudrait ce problème et vit chez sa mère à Saint-Pétersbourg. Respect.
Comment tu arrives à cette engraissées? Sept ans de boulot? Comment tu étais? Comment tu as touché le truc?
Ah bon? J’aime. J’aime les maths. Depuis le début, j’ai été chercheur invité en mathématiques à l’Université Stanford. Même si, là aussi, Wikipédia refuse de mettre cette vérité simple et sourcé. J’ai évidemment publié sur mon site là la lettre d’invitation qui a fait de moi Visiting Scholar à 21 ans. De 20 à 21 ans. Que des matchs, j’en fais depuis très longtemps. Et ce problème là m’intéressait. Donc, je m’y suis consacré de façon délibérée.
On en revient à cette pratique délibérée dont je parlais avec personne pour me forcer à le faire. Et j’ai. J’ai voulu des projets afin de développer une approche complètement différente de ce problème parce que je m’étais bien sûr dit que si ce problème était ouvert, c’est que le tester avec des approches orthodoxes serait une stupidité absolue et qu’il fallait inventer de nouvelles théories pour l’attaquer. Ce que j’ai fait? Qu’est ce que t’as raté? Plein de trucs. J’ai une boite à fondue en Suisse dernièrement, donc j’ai des boites qu’on réussit.
J’ai des boites qui ont échoué. J’ai une boite qui a fondu. Ça, c’est formateur parce que c’est mon pognon que j’ai perdu. Mais voilà, c’est comme ça, tu es, tu veux prendre des risques, tu prends ton pognon et si tu veux, c’est. En fait, je rate à peu près un truc sur deux réalités. Je regarde dans ma vie, je rate à peu près un truc sur. Je ne sais pas.
Ce n’est pas le cas pour tout le monde. Je pense que des gens qui réussissent sont russes, mais moi, tu prends des risques plus.
Peut être que tu prends des risques. Ouais, je t’avoue ça. C’est clair que j’ai plutôt une attitude de prise de risque qui ne fait pas forcément le mieux. Ce n’est pas forcément plus louable. C’est pas forcément vertueux, mais c’est un profit individuel. Que chacun aille à des conservateurs. Il y a des risqua et j’ai plutôt une attitude risquée.
Effectivement, est ce que tu peux me donner deux ou trois étapes de ta vie professionnelle qui ont marqué le fait que je suis allé à Stanford et le fait d’en être revenu?
Le fait d’y aller, c’est une des meilleures choses que j’ai faite de ma vie. Le fait d’en revenir, c’est la chose la plus stupide que j’ai faite de ma vie. Vraiment, toute ma vie aurait été différente. Tu vois, par exemple, le fait que des gens osent encore dire que je n’ai pas de doctorat de Polytechnique alors que j’en ai un juste parce que Polytechnique a fusionné avec Saclay et a perdu le droit de délivrer des doctorats. Mais juste ça, ce qui en soi.
Moi, je n’ai rien à voir là dedans. Ça ne serait pas arrivé si j’étais resté aux Etats-Unis. C’est pour ça que, malgré le fait que je sois un patriote et que je crois en la France réellement, quand je dis il faut arrêter de croire qu’on a les meilleurs ingénieurs du monde, ce n’est pas du tout en basher la France. J’aime énormément la France. C’est un pays qui a un potentiel redoutable, avec notamment la première ou la deuxième zone économique exclusive au monde, le premier ou deuxième espace maritime au monde, selon comment?
Bien sûr, la France a un potentiel de dingue supérieur à la Californie, mais qui a une balance avec l’eau des chiottes. Désolé d’être vulgaire, mais comme si c’est pataude. La vulgarité, c’est dépiste du discours. Si on en met trop et tu auras surement, mais pas ça, c’est fade. Donc, rentré de Stanford, ça a été juste. Ça m’a été reproché de te dire que ma pire erreur, c’était d’avoir étudié en France, mais je l’assume complètement.
Si je n’avais pas étudié en France, ma dynamique aurait été totalement différente. Donc, tu a vécu aux États-Unis.
Tu avais quand tu vis en Italie.
Donc j’ai vécu à Taïwan, j’ai vécu à Séoul, j’ai vécu à Shanghaï, à San Francisco, bien sûr, à Berlin, à Palerme, à Trondheim, en Norvège, à Londres et à Kiev, qui est une de mes préférées, qui a presque un tiers des enfants?
Non. C’est pour ça que j’ai pu juger pour ça que j’ai pu faire ça honnêtement. Mais quand ce sera le cas, évidemment, je voyage vraiment.
Je pense que je connais la réponse. Mais est ce que tu as des mentors? Oui.
Cerceau de plateau, Günther Chiral et de Bentounès, Janine Baigneuse, Nassim, Nicolas Taleb. Tout ça, ce sont des gens qui m’ont inspiré et qui ont changé ma vie.
Pas Fréchet intensif? Oui, ils veulent un si Richard Francis Berthod algébrique que des gens vivant pour ça.
C’est vrai que des gens vivant, mais oui, alors DDG, des modèles impressionnants d’ailleurs. J’ai fait ma thèse sur lui. Donc, ma thèse de littérature comparée, c’était une comparaison entre son grand poème La qasida et le wesleyenne de Thiessen pour montrer qu’il y avait des liens énormes entre les deux alors que leur style est complètement différent. Et Richard Francis d’Ortho? Oui, c’est pour lui qu’on a créé le terme Gentlemen extraordinaires quand Conan Doyle a inventé ce terme Gentlemen extraordinaires.
C’était pour Richard Francis de Horten, qui parlait déjà couramment.
C’est incroyable. En boxeurs et escrimeurs. J’ai lu ça, je l’ai eu et il n’y a pas très longtemps. Diplomate, écrivain et espion, tu te dis il a vécu quoi?
Il a vécu mille vies. Quinze ans après lui, il a envie pourtant rock. Et il a traduit Les mille et une nuits, le Kama Sutra, le scorpion parfumé. Tous ces trucs là. Et c’était un type qui n’avait pas sa langue dans sa poche.
Et puis, un beau Cozien. Oui, là, il a tout fait bordel. Mais sinon, Diogène aussi. Il y a quelqu’un qui m’inspire énormément. Je dis dans mes conférences que le problème actuel du monde académique, c’est précisément de s’être beaucoup trop déséquilibré vers Platon et pas assez vers Diogène. Que du temps de Socrate, t’avais Diogène qui equilibrer Platon, par exemple, quand Diogène voulait, voulait montrer en quoi l’orthodoxie mécanique de l’Académie, ce que l’Académie de Platon qu’il a créée avec l’Académie de Platon, avait on, lui demandait de définir un homme qui avait dit Bah, c’est un pipettes sans plume.
Diogène était arrivé avec un poulet déplumé et avait dit Voilà, je vous amène l’homme de Platon pour bien montrer que l’orthodoxie des définitions et des commissions des César a des limites et que le singe, le philosophe, doit les dépasser. Je vais juste raconter quelque chose qui m’a énormément plus dans ton livre, une fable soufie de l’aigle et de la femme, tu la connais par cœur.
Je l’ai dit, Gavazzi dit J’ai adoré cette fable. Un aigle l’épuiser tombe au pied d’une vieille femme qui n’a jamais vu que des pigeons. Au point que les pigeons sont les seuls oiseaux qui lui soient familiers, forcément. Alors, pleine de pitié, elle recueille l’aigle et lui dit Oh là là, t’as vraiment pas l’air d’un oiseau! Alors, elle prend l’oiseau. Elle lui ampute une partie du bec, lui taillent les ailes et lui arrondi les ailes avant de le serrer dans ses bras et de le lâcher pour qu’il s’envole en lui disant Va maintenant, tu m’as l’air d’un oiseau.
C’est ça qu’on fait aux humains. C’est ce qu’on fait aux humains. Et je peux te prendre un exemple. Autant d’exemples que j’aime énormément. C’est Mohamed Ali, le plus grand boxeur de tous les temps. Considères tu toi? Il y a à peu près quatre, cinq plus grands boxeurs de tous les temps, toutes catégories confondues Mohamed Ali, Harcha, Rocky Marciano, Sugar Ray Robinson et Joey Louis et Mohamed Ali. Boxer n’importe comment. Quand son entraîneur Angelo Dundee l’a vu, il fait n’importe quoi.
Il a une garde basse. Il maintient les bras le long du corps, ce qui a un énorme Donau en boxe. Aussi bien Rocky Marciano que Charlot ou Sugar Ray Robinson n’aurait jamais fait ça. Il maintient les bras le long de son corps et en plus, il évite les coups de poings en reculant la tête, ce qu’il ne faut jamais faire. Boxe? Jamais sur les côtés. Surtout pas vers l’arrière. Parce que sinon, on perd du terrain.
Et la personne a plus qu’à avancer pour nous en mettre une. Et Angelo Dundee n’a pas essayé de faire rentrer Ali dans les manuels de boxe classique. Surtout pas surtout pas yezh. Il fait n’importe quoi, mais c’est lui. On va développer ce qu’il fait et ce qu’il a fait. Le style particulier de Mohamed Ali, qui est le plus grand boxeur de tous les temps. C’est vraiment un génie de la boxe qui avait une nature de boxeur complètement dingue.
C’est vrai que c’était le joueur le plus rapide de l’histoire et d’ailleurs, il était même plus rapide que certains poids moyens, un peu plus rapide que certains problèmes. Il était plus rapide que les plus rapides des poids moyens. Comme je suis Garet Léonards, par exemple, c’était que au lieu d’essayer de tailler les ailes, de lui arrondir les ailes et couper le bec comme aurait fait la vieille femme avec l’aide qui arrivait à sa porte pour en faire un pigeon, c’est à dire un boxeur comme les autres.
Angelo Dundee n’a surtout pas essayé de faire rentrer Mohamed Ali dans ses manuels de boxe et c’est ce faisant qu’il en a fait le meilleur boxeur de tous les temps. Quel est le bouquin Sur ta table de chevet en ce moment? C’est des morceaux que je lis parce que scansion peut être d’écriture. C’est souvent des morceaux dont j’aime beaucoup le site Coura. C’est des petits éléments de connaissance assez digeste. Tu vois, c’est des gens qui témoignent de la Coura.
J’aime beaucoup des tas de gens qui témoignent. Donc, c’est les trucs que tu lis en un quart d’heure. Donc, céder l’équivalent d’un demi ou d’un tiers de chapitres de livres, pour l’instant, c’est comme ça que je consomme du savoir. Sinon, bien sûr, les bouquins de Taleb dissidente toujours que j’aime bien avoir avec moi le livre tibétain de. J’ai reçu dans le podcast le CIO de Coburg Coopers, c’est bien, c’est comme ça que c’est comme koras, mais je recommande beaucoup.
Coburg tient un livre dedans.
Il me semble à je endroit que mon livre avait été mis dedans. En tout cas, combien s’assura de bêtises tu fais un jogging?
Les gens qui sont en vélo d’appartement, soit tu peux apprendre plein de trucs.
Et puis, tu n’as pas toujours envie de lire le bouquin entier, si c’est mieux que résumer.
C’est bien d’ailleurs, parce que en réalité, tu prends même, par exemple, Karl Marx. Typiquement, ça n’a quasiment plus de sens aujourd’hui de lire Marx dans le texte, sauf si tu veux faire une thèse dessus et lire les extraits à lire les résumés, avoir les mêmes lui même. Marx ne savait pas ce qu’il écrivait. Tu regardes le style du capital, c’est complètement habitable et c’est, littérairement parlant, le capital, c’est immonde. Mais parce que c’est normal, c’est un essai.
Il a au fil de la pensée et donc ça peut être très, très bien d’avoir quelqu’un qui extrait après, même si le texte original, évidemment, conserve un intérêt historique et critique et même en réalité de recherche, puisqu’on peut essayer d’en extraire de nouvelles choses. Mais bon, ce n’est pas nécessaire d’utiliser tout le texte aujourd’hui quand tu veux extraire des idées. Films ou séries? Les deux. Les deux têtes, tellement bonne série maintenant sur Netflix. Tu as de grandes OuiShare que j’ai maintenant Litchfield.
Évidemment, je suis un grand fan de Tarantino. Il y a un chapitre de ma thèse de littérature sur lui. J’aime. J’aime beaucoup Hayao Miyazaki, évidemment. Poésie, c’est. Cette transcendance met donc vraiment les deux années à des séries aujourd’hui?
Complètement une valeur artistique. Faudrait pas passer par. Tu regardes façon, tu regardes direct ou tu as toujours un iPad devant toi pour noter des choses. Moi, j’aime bien revoir dont tu vois. J’applique les même heuristiques de Thalès pour les livres que pour les films. Un livre qui ne vaut pas la peine d’être lu ne vaut pas la peine d’être lu. C’est l’heuristique de Taleb, un film qui ne vaut pas la peine d’être vu et ne vaut pas la peine d’être vu.
Finalement, j’ai eu des films que j’ai vu juste une fois comme ça. Mais je veux dire, les bons films, je peux les regarder 3, 4, 5 fois, fait même des films que j’ai regardé une vingtaine de fois. Tu prends? Il était une fois la révolution. J’ai regardé plus d’une vingtaine de fois parce qu’en plus, j’ai fait une conférence dessus au Collège international de philosophie en 2000, je crois 2009. Et ça, c’est Jean et je peux te le mater en long, en large et en travers.
Pareil pour Reservoir Dogs. Pareil pour tout un tas d’autres films. Tu peux rester trois heures devant la télé? Oui, sans problème, y’a richman. Tu tentes? Oui, mais enfin, je veux dire tu peux, tu peux te poser. Tu peux ennuyer un moment.
Mais aussi, oui aussi. Mais rien à faire. Oui, oui, non, mais glander, c’est important, c’est important. C’est vraiment pour la surtout quand tu fais plein de trucs comme moi, etc.
Glander, glander, glander, c’est recharger. Oui, totalement. Oui, toi, Tanakan. Alors, je vais te poser une question également qui pourrait être le prochain invité de mon podcast que tu pourrais me présenter? A présenté Walter Pauli recommanderaient infiniment Günther Pauli. Il est surprenant.
C’est un type qui peut sauver la planète. Mais à part ça, on parle, on parle. Mais ce mec de la planète?
Tu pourrais me faire trop volontiers. Quelle serait la phrase ou la citation qui résume ton parcours? Écoutez, j’ai sur ma bague, elle a une, elle a une. Tu ne va pas dans le podcast vidéo, mais bon. Elle a donc marqué sur la bague. Mais rêve, c’est une bague, Gilbert. C’est pour signer ma devise. C’est pas parce qu’on peut tuer des rêveurs, mais pas leur rêve.
Alors je vais te poser la dernière question du podcast, qui est une tradition. Donc le podcast s’appelle la combinaison parce que je cherche à comprendre la combinaison d’éléments qui a amené la personne que j’ai en face de moi, là où elle est.
Quelle est la combinaison pour devenir Idriss Aberkane? Du travail, du talent, des opportunités saisies? Je t’en donne quelques uns de la chance, de la résilience, de la persévérance, de la curiosité ou un autre ingrédient auquel je n’aurais pas pensé. Ou le tout?
Ben oui, l’ingrédient qui transcende le tout et qui est la combinaison de tous, c’est l’amour. L’amour donne la persévérance. Si sytèmes ce que tu fais, tu vas, tu vas pouvoir tu remettre plein de branlée, tu vas pouvoir tout remettre de plein d’échec dans l’amour.
C’est l’ingrédient conducteur, c’est à dire que je fais ce que j’aime. Je ne supporte pas qu’on me fasse faire ce que je n’aime pas. Je n’ai jamais laissé qui que ce soit vous faire faire ce que je n’aimais pas au delà d’un certain âge. C’est ce qui c’est ce qui a construit mon insolence réellement. C’est à dire qu’au bout d’un moment, soit t’es en mode techno shit. C’est parce que, comme l’avait très bien dit Edgar Morin, il avait dit La première chose que j’ai apprise à l’école, c’est la résignation.
Alors, maire de moi n’habite pas au bout d’un moment, il s’est dit Je vais arrêter de nous faire chier, puis je vais faire ce que j’aime. Moi, c’est ce que j’ai fait. Et l’amour, ça te donne la combinaison totale, c’est à dire la persévérance, le goût du risque, la curiosité. L’idée de développer un talent ou pas, etc.
Tout, tout, tout part de là. Te remercie, c’était super agréable, j’ai passé un super moment pour terminer la semaine. Vendredi soir, je me suis régalé. Merci à toi. C’est moi qui te remercie pour toi, bien que je te présenterai.